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Après quatre mois d’investigations, la commission d’enquête parlementaire française chargée d’examiner les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs tire la sonnette d’alarme. Le 24 juin, les auditions ont pris fin, marquant une étape clé avant la publication du rapport officiel prévue pour septembre.
Lancée en mars, cette commission a recueilli plus de 30 000 contributions citoyennes et auditionné plus de 150 experts, associations, chercheurs, professionnels de santé et représentants de la plateforme. Son objectif : évaluer de manière précise l’impact de TikTok sur la santé mentale des adolescents et enfants utilisateurs.
Selon la rapporteuse Laure Miller (Ensemble pour la République), les effets nocifs sont clairs. Elle appelle à l’adoption d’un principe de précaution, dénonçant le danger de sacrifier une partie de la jeunesse sous prétexte que certains adolescents savent prendre du recul. L’exposition à des contenus anxiogènes, addictifs ou inadaptés touche une part significative des jeunes utilisateurs, avec des conséquences sur leur bien-être psychique.
Pour le président de la commission, Arthur Delaporte (Parti socialiste), l’algorithme de TikTok agit comme un accélérateur de dépendance. Il pointe du doigt la privation de sommeil, la réduction de l’attention et l’exposition continue à des contenus potentiellement nocifs comme autant de facteurs de déstabilisation psychologique chez les mineurs. Il souligne que chaque mois sans régulation est un mois où des enfants sont exposés à des risques évitables.
Face à ces constats, les parlementaires appellent à une réaction rapide des autorités publiques. Le rapport attendu en septembre pourrait poser les bases d’une régulation nationale, voire européenne, plus stricte concernant les plateformes numériques à destination des jeunes.
Lancée en mars, cette commission a recueilli plus de 30 000 contributions citoyennes et auditionné plus de 150 experts, associations, chercheurs, professionnels de santé et représentants de la plateforme. Son objectif : évaluer de manière précise l’impact de TikTok sur la santé mentale des adolescents et enfants utilisateurs.
Selon la rapporteuse Laure Miller (Ensemble pour la République), les effets nocifs sont clairs. Elle appelle à l’adoption d’un principe de précaution, dénonçant le danger de sacrifier une partie de la jeunesse sous prétexte que certains adolescents savent prendre du recul. L’exposition à des contenus anxiogènes, addictifs ou inadaptés touche une part significative des jeunes utilisateurs, avec des conséquences sur leur bien-être psychique.
Pour le président de la commission, Arthur Delaporte (Parti socialiste), l’algorithme de TikTok agit comme un accélérateur de dépendance. Il pointe du doigt la privation de sommeil, la réduction de l’attention et l’exposition continue à des contenus potentiellement nocifs comme autant de facteurs de déstabilisation psychologique chez les mineurs. Il souligne que chaque mois sans régulation est un mois où des enfants sont exposés à des risques évitables.
Face à ces constats, les parlementaires appellent à une réaction rapide des autorités publiques. Le rapport attendu en septembre pourrait poser les bases d’une régulation nationale, voire européenne, plus stricte concernant les plateformes numériques à destination des jeunes.
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