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Que représentent les applications dans votre business ?
GV - Chez Kelkun, l’application mobile n’est pas un simple canal : c’est le cœur de l’expérience utilisateur. Le web reste présent pour l'information et l’inscription, mais c’est sur l’app que tout se joue : déclarer un projet, contacter un artisan qualifié, suivre une intervention… L’usage est massivement mobile-first, surtout pour les clients qui veulent une solution fluide et rapide dans l’urgence (une fuite d’eau, un chauffage en panne, etc.).
Côté artisans, l’application leur permet de gérer leur planning, répondre à des demandes qualifiées, et être notifiés en temps réel.
En termes d’adoption, l’IOS est légèrement moins présent dans les zones urbaines, notamment auprès de nos clients particuliers et Android domine chez les professionnels du bâtiment car ils sont le plus souvent équipés de smartphones Android robustes. Ainsi, nous garantissons une parité fonctionnelle entre IOS et Android, et cela quel que soit l’équipement utilisé. Enfin, quelques chiffres, nous comptons 6 150 installations via Apple Store versus 7 647 installations via Play Store.
Quelles sont vos bonnes pratiques en matière de « user acquisition » ?
GV - Nous avons réussi à convaincre près de 10 000 utilisateurs en moins d’un an grâce à une approche radicalement différente des plateformes classiques.
Notre recette ? Une vision très claire pour remettre la confiance au cœur de la relation artisans/clients ; Un réseau qualifié depuis l’origine avec une validation de plus de 3 400 artisans validés humainement et très souvent cooptés ; Des campagnes virales assez impactantes mêlées d’émotions, d’humour, de proximité et beaucoup de pédagogie. Chaque post étant pensé pour susciter une réaction ; Enfin, nous avons développé de nombreux partenariats avec des institutionnels (Banque Populaire, Sièle, fédérations du bâtiment…) qui nous donnent une légitimité immédiate. Notre approche essentielle a surtout été d’assurer une écoute continue de nos utilisateurs et nous avons apporté des réponses concrètes à des vrais problèmes du quotidien.
Quel usage faites-vous de l’IA au sein de votre application ? Quels sont les avantages pour les artisans ?
GV - L’IA chez Kelkun est un véritable copilote métier. Nous utilisons une IA émotionnelle, capable de comprendre l’urgence d’une situation : une fuite n’est pas un simple "ticket", c’est un stress, un impact humain. L’IA priorise et humanise les demandes. Aussi, des outils de qualification intelligente aident à préfiltrer les projets pour orienter vers le bon artisan, selon son savoir-faire, sa disponibilité et sa géolocalisation. Nous proposons également une assistance vocale simplifiée pour faciliter les usages sur chantier, mais aussi garantir un service accessible à tous, y compris à ceux peu à l’aise avec les outils numériques.
« Pour les artisans, l’IA devient un assistant de tri, un accompagnateur métier, et demain, elle proposera même des aides à la réponse aux appels d’offres, ou des recommandations de gestion. » L’IA n’est pas là pour remplacer l’artisan, mais pour l’aider à mieux gérer son activité au quotidien, comme une sorte de bras droit intelligent.
Redoutez-vous que des applications telles que Gemini, Siri ou ChatGPT puissent demain offrir le même service ?
GV - Non, au contraire. Nous les surveillons, nous nous en inspirons, et parfois nous les intégrons. Ces IA généralistes sont des outils puissants, mais elles ne remplacent pas la connaissance métier, ni la logique terrain. Chez Kelkun, nous intégrons cette technologie avec une couche métier extrêmement fine, forgée par des artisans pour des artisans. Notre force, c’est l’ancrage humain, la connaissance du terrain, et une plateforme pensée comme un écosystème, pas juste un outil. Demain, ces IA pourraient renforcer notre efficacité, mais elles ne pourront pas bâtir un réseau humain qualifié, animé, et engagé comme le nôtre. Elles peuvent optimiser mais elles ne peuvent pas grimper sur un toit, réparer une fuite, ni rassurer un client. Chez Kelkun, c’est précisément là que nous agissons.
GV - Chez Kelkun, l’application mobile n’est pas un simple canal : c’est le cœur de l’expérience utilisateur. Le web reste présent pour l'information et l’inscription, mais c’est sur l’app que tout se joue : déclarer un projet, contacter un artisan qualifié, suivre une intervention… L’usage est massivement mobile-first, surtout pour les clients qui veulent une solution fluide et rapide dans l’urgence (une fuite d’eau, un chauffage en panne, etc.).
Côté artisans, l’application leur permet de gérer leur planning, répondre à des demandes qualifiées, et être notifiés en temps réel.
En termes d’adoption, l’IOS est légèrement moins présent dans les zones urbaines, notamment auprès de nos clients particuliers et Android domine chez les professionnels du bâtiment car ils sont le plus souvent équipés de smartphones Android robustes. Ainsi, nous garantissons une parité fonctionnelle entre IOS et Android, et cela quel que soit l’équipement utilisé. Enfin, quelques chiffres, nous comptons 6 150 installations via Apple Store versus 7 647 installations via Play Store.
Quelles sont vos bonnes pratiques en matière de « user acquisition » ?
GV - Nous avons réussi à convaincre près de 10 000 utilisateurs en moins d’un an grâce à une approche radicalement différente des plateformes classiques.
Notre recette ? Une vision très claire pour remettre la confiance au cœur de la relation artisans/clients ; Un réseau qualifié depuis l’origine avec une validation de plus de 3 400 artisans validés humainement et très souvent cooptés ; Des campagnes virales assez impactantes mêlées d’émotions, d’humour, de proximité et beaucoup de pédagogie. Chaque post étant pensé pour susciter une réaction ; Enfin, nous avons développé de nombreux partenariats avec des institutionnels (Banque Populaire, Sièle, fédérations du bâtiment…) qui nous donnent une légitimité immédiate. Notre approche essentielle a surtout été d’assurer une écoute continue de nos utilisateurs et nous avons apporté des réponses concrètes à des vrais problèmes du quotidien.
Quel usage faites-vous de l’IA au sein de votre application ? Quels sont les avantages pour les artisans ?
GV - L’IA chez Kelkun est un véritable copilote métier. Nous utilisons une IA émotionnelle, capable de comprendre l’urgence d’une situation : une fuite n’est pas un simple "ticket", c’est un stress, un impact humain. L’IA priorise et humanise les demandes. Aussi, des outils de qualification intelligente aident à préfiltrer les projets pour orienter vers le bon artisan, selon son savoir-faire, sa disponibilité et sa géolocalisation. Nous proposons également une assistance vocale simplifiée pour faciliter les usages sur chantier, mais aussi garantir un service accessible à tous, y compris à ceux peu à l’aise avec les outils numériques.
« Pour les artisans, l’IA devient un assistant de tri, un accompagnateur métier, et demain, elle proposera même des aides à la réponse aux appels d’offres, ou des recommandations de gestion. » L’IA n’est pas là pour remplacer l’artisan, mais pour l’aider à mieux gérer son activité au quotidien, comme une sorte de bras droit intelligent.
Redoutez-vous que des applications telles que Gemini, Siri ou ChatGPT puissent demain offrir le même service ?
GV - Non, au contraire. Nous les surveillons, nous nous en inspirons, et parfois nous les intégrons. Ces IA généralistes sont des outils puissants, mais elles ne remplacent pas la connaissance métier, ni la logique terrain. Chez Kelkun, nous intégrons cette technologie avec une couche métier extrêmement fine, forgée par des artisans pour des artisans. Notre force, c’est l’ancrage humain, la connaissance du terrain, et une plateforme pensée comme un écosystème, pas juste un outil. Demain, ces IA pourraient renforcer notre efficacité, mais elles ne pourront pas bâtir un réseau humain qualifié, animé, et engagé comme le nôtre. Elles peuvent optimiser mais elles ne peuvent pas grimper sur un toit, réparer une fuite, ni rassurer un client. Chez Kelkun, c’est précisément là que nous agissons.
Sarah Maina, Appsflyer : « Nous avons désormais une vision plus globale du parcours utilisateurs »
