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En 1976, Apple naît sous l’impulsion de Steve Jobs, Steve Wozniak… et Ronald Wayne, un nom bien moins connu mais pourtant capital dans les premiers jours de l’entreprise. Ancien collaborateur d’Atari, Wayne possédait alors 10 % des parts d’Apple, contre 45 % pour Jobs et Wozniak chacun.
Seulement deux semaines après la création officielle de la société, Ronald Wayne décide de se retirer. Il revend ses parts pour 800 dollars et touche un complément de 1 500 dollars pour renoncer à tout droit futur sur la firme. Un choix qui, avec le recul, semble vertigineux. Car selon plusieurs estimations, ces parts vaudraient aujourd’hui entre 75 et 300 milliards de dollars, compte tenu de la capitalisation actuelle d’Apple.
Malgré cela, Ronald Wayne ne manifeste aucun regret. Dans une interview à CNN, il explique qu’il ne se voyait pas rester à l’ombre des deux autres fondateurs, sans perspective de développement personnel. « Je savais que je finirais à classer des papiers pendant vingt ans », dit-il. « Je n’ai jamais été riche, mais je n’ai jamais eu faim non plus. »
Son histoire rappelle celle d’autres figures majeures de la tech, comme Bill Gates. Le fondateur de Microsoft aurait pu être aujourd’hui l’homme le plus riche du monde s’il avait conservé toutes ses actions. Mais il a choisi une autre voie : vendre ses parts progressivement et consacrer sa fortune à la philanthropie, suivant l’héritage moral d’Andrew Carnegie.
Le cas Ronald Wayne illustre ainsi un dilemme éternel dans le monde des affaires : préserver sa liberté ou parier sur un avenir incertain. Et si l’Histoire a tranché du point de vue financier, lui semble en paix avec sa décision.
Seulement deux semaines après la création officielle de la société, Ronald Wayne décide de se retirer. Il revend ses parts pour 800 dollars et touche un complément de 1 500 dollars pour renoncer à tout droit futur sur la firme. Un choix qui, avec le recul, semble vertigineux. Car selon plusieurs estimations, ces parts vaudraient aujourd’hui entre 75 et 300 milliards de dollars, compte tenu de la capitalisation actuelle d’Apple.
Malgré cela, Ronald Wayne ne manifeste aucun regret. Dans une interview à CNN, il explique qu’il ne se voyait pas rester à l’ombre des deux autres fondateurs, sans perspective de développement personnel. « Je savais que je finirais à classer des papiers pendant vingt ans », dit-il. « Je n’ai jamais été riche, mais je n’ai jamais eu faim non plus. »
Son histoire rappelle celle d’autres figures majeures de la tech, comme Bill Gates. Le fondateur de Microsoft aurait pu être aujourd’hui l’homme le plus riche du monde s’il avait conservé toutes ses actions. Mais il a choisi une autre voie : vendre ses parts progressivement et consacrer sa fortune à la philanthropie, suivant l’héritage moral d’Andrew Carnegie.
Le cas Ronald Wayne illustre ainsi un dilemme éternel dans le monde des affaires : préserver sa liberté ou parier sur un avenir incertain. Et si l’Histoire a tranché du point de vue financier, lui semble en paix avec sa décision.
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