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Une nouvelle étude menée par Twilio, spécialiste mondial de l’engagement client, révèle que les 36-50 ans sont aujourd’hui les plus surchargés digitalement. Cette tranche d’âge cumule en moyenne 2 228 e-mails personnels non lus, soit plus du double de la moyenne nationale au Royaume-Uni.
Coincés entre responsabilités professionnelles et familiales, ils ressentent une pression constante pour rester connectés, tout en tirant moins de satisfaction émotionnelle de leurs interactions numériques.
Selon le rapport Age of Distraction, ce groupe affiche des signes clairs de saturation :
Coincés entre responsabilités professionnelles et familiales, ils ressentent une pression constante pour rester connectés, tout en tirant moins de satisfaction émotionnelle de leurs interactions numériques.
Selon le rapport Age of Distraction, ce groupe affiche des signes clairs de saturation :
- 44 % se sentent obligés d’être en ligne en permanence ;
- seule une minorité y trouve un bénéfice émotionnel (36 %, contre 56 % chez les 18-35 ans) ;
- 41 % souhaitent davantage de temps de concentration sans écrans ;
- 1 adulte britannique sur 5 a tenté une détox digitale, et 83 % estiment que s’éloigner des réseaux sociaux les aide à récupérer.
Cette volonté de ralentir traduit un besoin grandissant de moments hors-ligne et de reconnection à soi. Beaucoup privilégient désormais le temps passé seuls pour préserver leur santé mentale.
Les experts interrogés soulignent que la technologie ne doit plus amplifier la surcharge, mais au contraire faciliter de vraies connexions humaines. Les consommateurs réclament des interactions plus pertinentes, plus personnalisées et moins intrusives.
Twilio cite notamment l’exemple de Posh, une plateforme événementielle qui utilise ses outils pour créer des rencontres dans la vie réelle plutôt qu’un surplus de notifications. Résultat : de 300 000 à 6 millions d’utilisateurs en deux ans, preuve qu’un usage plus intelligent du digital peut renforcer la confiance et l’engagement.
Pour Twilio, les marques doivent impérativement :
- respecter les limites des utilisateurs ;
- réduire la sur-sollicitation ;
- privilégier la qualité des messages plutôt que la quantité ;
- miser sur des échanges personnalisés et utiles.
Dans un contexte de fatigue numérique généralisée, gagner l’attention passe désormais par le respect, la simplicité et la pertinence, loin des stratégies de volume autrefois répandues.
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