Apple est de nouveau dans le viseur de la justice américaine. Une juge fédérale californienne, Yvonne Gonzalez Rogers, reproche au géant de la tech de ne pas respecter une décision de justice datant de 2021. Celle-ci obligeait Apple à permettre aux éditeurs d’applications d’utiliser des boutiques tierces et à ne plus imposer exclusivement l’App Store pour les transactions numériques.
Cette décision faisait suite au procès très médiatisé intenté par Epic Games, l’éditeur de Fortnite, qui accusait Apple d’abus de position dominante et de prélever des commissions excessives. Bien que contrainte par la justice, Apple aurait mis en place de nouveaux freins anticoncurrentiels, comme une commission de 27 % sur les paiements réalisés hors de son écosystème.
La juge critique fermement la stratégie d’Apple, qui aurait délibérément contourné les obligations légales en dissuadant techniquement les utilisateurs de recourir à des alternatives à l’App Store. Elle va plus loin, affirmant que le PDG Tim Cook aurait ignoré les recommandations internes appelant à respecter le jugement, et qu’un dirigeant d’Apple aurait menti sous serment.
Dans sa décision rendue le 30 avril, la juge ordonne à Apple de cesser immédiatement toute forme de commission sur les achats réalisés via des canaux externes. Elle interdit également l’envoi de messages dissuasifs aux utilisateurs, sauf pour leur notifier qu’ils quittent l’environnement Apple. Un signalement a été transmis au procureur fédéral pour examiner d’éventuelles poursuites pénales.
La réaction de Tim Sweeney, patron d’Epic Games, ne s’est pas fait attendre : « C’est la fin de la taxe Apple », a-t-il déclaré sur X, promettant le retour imminent de Fortnite sur l’App Store. Apple, de son côté, conteste la décision mais affirme qu’elle se conformera aux injonctions tout en faisant appel.
Ce nouvel épisode judiciaire illustre les tensions croissantes entre les régulateurs et les géants de la tech. En Europe, le Digital Markets Act (DMA) impose depuis 2024 l’ouverture des plateformes dominantes comme celle d’Apple à la concurrence, un modèle que la justice américaine semble vouloir suivre de plus en plus fermement.
Cette décision faisait suite au procès très médiatisé intenté par Epic Games, l’éditeur de Fortnite, qui accusait Apple d’abus de position dominante et de prélever des commissions excessives. Bien que contrainte par la justice, Apple aurait mis en place de nouveaux freins anticoncurrentiels, comme une commission de 27 % sur les paiements réalisés hors de son écosystème.
La juge critique fermement la stratégie d’Apple, qui aurait délibérément contourné les obligations légales en dissuadant techniquement les utilisateurs de recourir à des alternatives à l’App Store. Elle va plus loin, affirmant que le PDG Tim Cook aurait ignoré les recommandations internes appelant à respecter le jugement, et qu’un dirigeant d’Apple aurait menti sous serment.
Dans sa décision rendue le 30 avril, la juge ordonne à Apple de cesser immédiatement toute forme de commission sur les achats réalisés via des canaux externes. Elle interdit également l’envoi de messages dissuasifs aux utilisateurs, sauf pour leur notifier qu’ils quittent l’environnement Apple. Un signalement a été transmis au procureur fédéral pour examiner d’éventuelles poursuites pénales.
La réaction de Tim Sweeney, patron d’Epic Games, ne s’est pas fait attendre : « C’est la fin de la taxe Apple », a-t-il déclaré sur X, promettant le retour imminent de Fortnite sur l’App Store. Apple, de son côté, conteste la décision mais affirme qu’elle se conformera aux injonctions tout en faisant appel.
Ce nouvel épisode judiciaire illustre les tensions croissantes entre les régulateurs et les géants de la tech. En Europe, le Digital Markets Act (DMA) impose depuis 2024 l’ouverture des plateformes dominantes comme celle d’Apple à la concurrence, un modèle que la justice américaine semble vouloir suivre de plus en plus fermement.