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Apple a officiellement déposé un recours contre la Commission européenne, contestant l’une des obligations majeures du règlement sur les marchés numériques (DMA) qui impose à la firme de Cupertino d’ouvrir davantage son système iOS aux fabricants tiers et à leurs appareils.
Désigné comme "contrôleur d’accès" par l’Union européenne, Apple est sommé de rendre certaines fonctionnalités iOS accessibles aux produits concurrents, comme les montres connectées, écouteurs ou casques de réalité mixte, afin d’assurer une interopérabilité équivalente à celle de ses propres produits, tels que les AirPods ou l’Apple Watch.
Le 30 mai 2025, Apple a officiellement saisi le tribunal de l’Union européenne à Luxembourg, affirmant que ces obligations imposées par le DMA menacent le fondement même de son écosystème intégré, qui repose sur une expérience utilisateur fluide et sécurisée.
Selon Apple, l’application de ces règles européennes serait à la fois "déraisonnable", "coûteuse" et "freinante pour l’innovation", tout en mettant potentiellement en péril la confidentialité des utilisateurs européens, en ouvrant la porte à des entreprises externes avides d’accéder à des données sensibles.
Le groupe cite notamment la possibilité pour certains acteurs – sans les nommer directement – d’accéder au contenu des notifications, à l’historique Wi-Fi ou à d’autres informations personnelles, des données qu’Apple elle-même n’exploite pas, en référence implicite à des entreprises comme Meta.
Apple dénonce également une approche qu’elle juge discriminatoire, arguant que les mesures imposées semblent ne viser que son écosystème, et non ceux d’autres géants technologiques pourtant présents sur le marché européen.
La firme américaine conclut que cette interopérabilité forcée pourrait nuire à sa capacité à proposer des fonctionnalités différenciantes en Europe, menaçant l’innovation et la sécurité au cœur de ses produits phares
Désigné comme "contrôleur d’accès" par l’Union européenne, Apple est sommé de rendre certaines fonctionnalités iOS accessibles aux produits concurrents, comme les montres connectées, écouteurs ou casques de réalité mixte, afin d’assurer une interopérabilité équivalente à celle de ses propres produits, tels que les AirPods ou l’Apple Watch.
Le 30 mai 2025, Apple a officiellement saisi le tribunal de l’Union européenne à Luxembourg, affirmant que ces obligations imposées par le DMA menacent le fondement même de son écosystème intégré, qui repose sur une expérience utilisateur fluide et sécurisée.
Selon Apple, l’application de ces règles européennes serait à la fois "déraisonnable", "coûteuse" et "freinante pour l’innovation", tout en mettant potentiellement en péril la confidentialité des utilisateurs européens, en ouvrant la porte à des entreprises externes avides d’accéder à des données sensibles.
Le groupe cite notamment la possibilité pour certains acteurs – sans les nommer directement – d’accéder au contenu des notifications, à l’historique Wi-Fi ou à d’autres informations personnelles, des données qu’Apple elle-même n’exploite pas, en référence implicite à des entreprises comme Meta.
Apple dénonce également une approche qu’elle juge discriminatoire, arguant que les mesures imposées semblent ne viser que son écosystème, et non ceux d’autres géants technologiques pourtant présents sur le marché européen.
La firme américaine conclut que cette interopérabilité forcée pourrait nuire à sa capacité à proposer des fonctionnalités différenciantes en Europe, menaçant l’innovation et la sécurité au cœur de ses produits phares
Sarah Maina nouvelle responsable de Appsflyer France
