Apple est au cœur d’une nouvelle polémique concernant la politique de l’App Store aux États-Unis. Forcée par la justice d’autoriser les développeurs à intégrer des liens vers des systèmes de paiement tiers, la firme de Cupertino a choisi une stratégie qui favorise avant tout ses profits. Une approche qui suscite une vive opposition, notamment de la part d’Epic Games et d’autres entreprises du secteur.
Apple applique désormais une commission de 27 % sur les transactions effectuées via des solutions de paiement alternatives, un taux qui descend à 12 % pour les petits développeurs. Si ces chiffres sont légèrement inférieurs aux 30 % traditionnels prélevés sur les achats in-app, ils restent suffisamment élevés pour dissuader les développeurs d’exploiter cette possibilité.
En coulisses, les dirigeants d’Apple ont mené d’importantes discussions pour trouver un compromis qui leur permettrait de respecter la décision de justice sans renoncer à des revenus conséquents. Plusieurs options ont été envisagées, comme l’interdiction de toute commission sur les paiements externes ou une taxe de 20 %, mais ces scénarios ont finalement été écartés.
Apple a également mis en place des restrictions visant à limiter la visibilité des paiements alternatifs. Des avertissements alertant sur des risques de confidentialité apparaissent lorsqu’un utilisateur tente d’effectuer un achat via un lien externe. L’objectif semble clair : décourager au maximum l’utilisation de ces solutions de paiement concurrentes.
Phil Schiller, responsable de l’App Store, a reconnu que cette décision pourrait être contestée devant la justice. De son côté, Tim Sweeney, PDG d’Epic Games, dénonce une "conformité malveillante", soulignant qu’Apple ne respecte pas l’esprit de l’ordonnance judiciaire.
L’affaire s’inscrit dans un contexte plus large de pressions réglementaires contre Apple. Dans l’Union européenne, le Digital Markets Act (DMA) impose déjà à la firme de revoir ses pratiques pour éviter des sanctions financières. La bataille autour de l’App Store est donc loin d’être terminée.
Apple applique désormais une commission de 27 % sur les transactions effectuées via des solutions de paiement alternatives, un taux qui descend à 12 % pour les petits développeurs. Si ces chiffres sont légèrement inférieurs aux 30 % traditionnels prélevés sur les achats in-app, ils restent suffisamment élevés pour dissuader les développeurs d’exploiter cette possibilité.
En coulisses, les dirigeants d’Apple ont mené d’importantes discussions pour trouver un compromis qui leur permettrait de respecter la décision de justice sans renoncer à des revenus conséquents. Plusieurs options ont été envisagées, comme l’interdiction de toute commission sur les paiements externes ou une taxe de 20 %, mais ces scénarios ont finalement été écartés.
Apple a également mis en place des restrictions visant à limiter la visibilité des paiements alternatifs. Des avertissements alertant sur des risques de confidentialité apparaissent lorsqu’un utilisateur tente d’effectuer un achat via un lien externe. L’objectif semble clair : décourager au maximum l’utilisation de ces solutions de paiement concurrentes.
Phil Schiller, responsable de l’App Store, a reconnu que cette décision pourrait être contestée devant la justice. De son côté, Tim Sweeney, PDG d’Epic Games, dénonce une "conformité malveillante", soulignant qu’Apple ne respecte pas l’esprit de l’ordonnance judiciaire.
L’affaire s’inscrit dans un contexte plus large de pressions réglementaires contre Apple. Dans l’Union européenne, le Digital Markets Act (DMA) impose déjà à la firme de revoir ses pratiques pour éviter des sanctions financières. La bataille autour de l’App Store est donc loin d’être terminée.