Entre la présentation très attendue de sa nouvelle gamme d'iPhone 17 et les applaudissements polis pour la dernière Apple Watch, la traditionnelle keynote de rentrée d'Apple avait cette année un goût d'inachevé. Si la firme de Cupertino a une fois de plus démontré sa maîtrise du hardware avec des produits au design léché, elle n'a pu dissiper le malaise grandissant qui entoure sa stratégie, jugée à la traîne sur les innovations de rupture que sont l'intelligence artificielle, les lunettes connectées et les smartphones pliables.
Pourtant, malgré la qualité indéniable de ces nouveaux appareils, la présentation a laissé un sentiment de surplace. Les innovations présentées, bien que réelles, relèvent plus de l'optimisation que de la révolution, une approche qui peine à masquer les retards accumulés par le géant californien dans les secteurs clés qui façonneront la tech de demain.
Pourtant, malgré la qualité indéniable de ces nouveaux appareils, la présentation a laissé un sentiment de surplace. Les innovations présentées, bien que réelles, relèvent plus de l'optimisation que de la révolution, une approche qui peine à masquer les retards accumulés par le géant californien dans les secteurs clés qui façonneront la tech de demain.
L'iPhone 17 "Air", un bijou de finesse dans un écrin de doutes
Comme le voulaient les rumeurs, la star de l'événement fut sans conteste l'iPhone 17, et plus particulièrement sa déclinaison "Air". D'une finesse record, ce nouveau modèle repousse les limites du design industriel et s'accompagne de la puce A19, promettant des performances accrues. La gamme est complétée par les iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max, qui bénéficient d'améliorations incrémentales de leurs capteurs photo et d'une autonomie en légère hausse. À ses côtés, l'Apple Watch Series 11 a également été dévoilée, apportant son lot de nouvelles fonctionnalités dédiées à la santé et au bien-être, ainsi que des AirPods Pro 3 à l''autonomie étendue et proposant de la traduction instantanée.
Le spectre de l'IA hante Cupertino
Le principal point d'achoppement reste l'intelligence artificielle. Alors que des concurrents comme Google, OpenAI et Meta ont fait de l'IA générative le cœur de leur stratégie, Apple semble encore chercher sa voie. "Apple Intelligence", la suite de fonctionnalités IA présentée en 2024, reste perçue par de nombreux analystes comme ayant "un à deux ans de retard" sur la concurrence. Les outils proposés sont jugés utiles mais peu spectaculaires, et la refonte majeure de l'assistant vocal Siri, promise comme un pilier de cette nouvelle ère, a été repoussée à 2026 au plus tôt.
"Apple se concentre trop sur le matériel en ignorant ses lacunes en matière d'intelligence artificielle", critiquait récemment Peter Andersen, fondateur d'Andersen Capital Management, qualifiant la performance de Siri d'"atroce". Ce décalage stratégique commence à inquiéter les investisseurs, qui craignent que le manque d'innovation logicielle n'impacte à terme les ventes d'iPhone, principal moteur financier du groupe.
"Apple se concentre trop sur le matériel en ignorant ses lacunes en matière d'intelligence artificielle", critiquait récemment Peter Andersen, fondateur d'Andersen Capital Management, qualifiant la performance de Siri d'"atroce". Ce décalage stratégique commence à inquiéter les investisseurs, qui craignent que le manque d'innovation logicielle n'impacte à terme les ventes d'iPhone, principal moteur financier du groupe.
Lunettes connectées et iPhone pliable : les grands absents
L'absence de "one more thing" a été particulièrement remarquée. Le public attendait un signe, une annonce surprise qui aurait pu redonner à Apple son aura de pionnier. Mais ni lunettes connectées ni smartphone pliable n'ont pointé le bout de leur nez.
Sur le front des lunettes, alors que Meta a déjà commercialisé plusieurs générations de ses Ray-Ban connectées, les "Apple Glasses" se font toujours désirer. Les dernières indiscrétions évoquent une sortie possible fin 2026 pour un produit qui serait, dans un premier temps, plus simple que le casque Vision Pro et dépourvu d'écran.
Le constat est similaire pour le format pliable. Samsung, Google et d'autres acteurs chinois en sont déjà à leurs quatrièmes ou cinquièmes générations de smartphones pliants, un marché sur lequel Apple est totalement absent. Les rumeurs les plus optimistes tablent désormais sur un lancement en 2026, au sein de la future gamme iPhone 18.
En définitive, cette keynote de septembre 2025 illustre le paradoxe d'un Apple au sommet de son art industriel, mais dont la vision semble s'être brouillée. La firme excelle à perfectionner ses produits phares, mais elle donne l'impression de regarder passer le train des innovations logicielles et matérielles qui redéfinissent l'informatique personnelle. La question n'est plus de savoir si Apple va réagir, mais si son réveil ne sera pas trop tardif.
Sur le front des lunettes, alors que Meta a déjà commercialisé plusieurs générations de ses Ray-Ban connectées, les "Apple Glasses" se font toujours désirer. Les dernières indiscrétions évoquent une sortie possible fin 2026 pour un produit qui serait, dans un premier temps, plus simple que le casque Vision Pro et dépourvu d'écran.
Le constat est similaire pour le format pliable. Samsung, Google et d'autres acteurs chinois en sont déjà à leurs quatrièmes ou cinquièmes générations de smartphones pliants, un marché sur lequel Apple est totalement absent. Les rumeurs les plus optimistes tablent désormais sur un lancement en 2026, au sein de la future gamme iPhone 18.
En définitive, cette keynote de septembre 2025 illustre le paradoxe d'un Apple au sommet de son art industriel, mais dont la vision semble s'être brouillée. La firme excelle à perfectionner ses produits phares, mais elle donne l'impression de regarder passer le train des innovations logicielles et matérielles qui redéfinissent l'informatique personnelle. La question n'est plus de savoir si Apple va réagir, mais si son réveil ne sera pas trop tardif.



Technologies







ChatGPT : la version gratuite pourrait bientôt afficher des publicités




