Selon une enquête publiée le 16 juillet par le média espagnol Maldita.es, un réseau international d’escroquerie par hameçonnage (phishing) cible activement les usagers des transports publics sur Facebook. L’opération, d’une ampleur inédite, usurpe l'identité de services de transport public dans 746 villes et régions à travers 60 pays, dont 140 villes françaises.
Le mode opératoire est bien rôdé. Des pages Facebook frauduleuses imitent les comptes officiels de transports en commun locaux. Elles proposent, sous prétexte de concours ou de promotions exceptionnelles, des abonnements de transport à prix dérisoire, comme « 6 mois de voyages pour 1,95 € ».
Derrière ces offres trompeuses, les cybercriminels redirigent les internautes vers de faux sites où ils sont incités à saisir leurs informations de carte bancaire. Le but : voler les données personnelles et bancaires, parfois même dans un cadre de vol d'identité numérique.
En France, l’enquête de Maldita.es, relayée par Libération, a identifié 234 pages frauduleuses touchant 140 villes et 5 grandes régions. Certaines d’entre elles portent des noms crédibles comme « Transports publics à Bordeaux » ou « Les transports en commun à Lyon ». Ces pages n’ont souvent que peu d’abonnés, mais parviennent à atteindre un large public grâce à des campagnes publicitaires payantes sur Facebook et Instagram.
L’enquête révèle que ces arnaques sont orchestrées depuis plus de 30 pays, avec une forte concentration au Vietnam et en Russie, mais aussi en Ukraine, au Bangladesh, et même aux États-Unis. Au total, plus de 9 000 publicités ont été diffusées via les plateformes de Meta, ce qui soulève des questions sur la responsabilité algorithmique du géant technologique.
Bien que Meta ait supprimé des publicités pour violation des règles publicitaires, la majorité des pages frauduleuses restent actives. En Espagne, Maldita.es avait signalé 58 fausses pages dès juin 2025, mais 93 % étaient toujours en ligne une semaine plus tard, et 98 % des pages n’avaient pas été désactivées.
Le mode opératoire est bien rôdé. Des pages Facebook frauduleuses imitent les comptes officiels de transports en commun locaux. Elles proposent, sous prétexte de concours ou de promotions exceptionnelles, des abonnements de transport à prix dérisoire, comme « 6 mois de voyages pour 1,95 € ».
Derrière ces offres trompeuses, les cybercriminels redirigent les internautes vers de faux sites où ils sont incités à saisir leurs informations de carte bancaire. Le but : voler les données personnelles et bancaires, parfois même dans un cadre de vol d'identité numérique.
En France, l’enquête de Maldita.es, relayée par Libération, a identifié 234 pages frauduleuses touchant 140 villes et 5 grandes régions. Certaines d’entre elles portent des noms crédibles comme « Transports publics à Bordeaux » ou « Les transports en commun à Lyon ». Ces pages n’ont souvent que peu d’abonnés, mais parviennent à atteindre un large public grâce à des campagnes publicitaires payantes sur Facebook et Instagram.
L’enquête révèle que ces arnaques sont orchestrées depuis plus de 30 pays, avec une forte concentration au Vietnam et en Russie, mais aussi en Ukraine, au Bangladesh, et même aux États-Unis. Au total, plus de 9 000 publicités ont été diffusées via les plateformes de Meta, ce qui soulève des questions sur la responsabilité algorithmique du géant technologique.
Bien que Meta ait supprimé des publicités pour violation des règles publicitaires, la majorité des pages frauduleuses restent actives. En Espagne, Maldita.es avait signalé 58 fausses pages dès juin 2025, mais 93 % étaient toujours en ligne une semaine plus tard, et 98 % des pages n’avaient pas été désactivées.



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