Microsoft a officiellement mis fin à Skype, l’application de visioconférence emblématique lancée en 2003. Après plus de deux décennies de service, la plateforme s'efface au profit de Microsoft Teams, le nouvel outil de communication privilégié par la firme.
Depuis plusieurs semaines, les utilisateurs étaient avertis de la fermeture imminente de Skype. Toute tentative d’accéder à l’application ou au site officiel redirige automatiquement vers Microsoft Teams. Seule exception : le Skype Dial Pad, encore utilisable pour passer des appels téléphoniques classiques via Skype Credits — une fonction désormais intégrée à Microsoft Teams Free.
Skype, autrefois synonyme de visioconférence, avait été acquis par Microsoft en 2011 pour 8,5 milliards de dollars. Il succédait à MSN Messenger, remplacé ensuite par Windows Live Messenger. Avant Microsoft, la plateforme avait transité entre les mains d’eBay (2005-2009) et de plusieurs fonds d’investissement (2009-2011). Le logiciel, conçu par des développeurs de Kazaa, avait marqué les débuts des appels vidéo grand public grâce à l’essor du haut débit et aux progrès des codecs de compression.
Mais Skype n’a pas su garder sa place de leader. Après son rachat, une refonte impopulaire et l’arrivée de concurrents comme Zoom ont contribué à son déclin. Lors de la pandémie de 2020, c’est Zoom — mieux positionné techniquement et fonctionnellement — qui a raflé la mise, tandis que Skype ratait le virage du télétravail.
Depuis 2017, Microsoft avait déjà commencé à intégrer Skype dans Teams, notamment avec la fin de Skype for Business. Teams a été massivement promu aux côtés de la suite Microsoft 365, au point de susciter l’inquiétude des régulateurs européens. En réponse, Microsoft a fini par dissocier Teams d’Office en 2023 dans l’Union européenne, puis à l’échelle mondiale en 2024.
Avec cette fermeture définitive, Microsoft tourne la page Skype pour de bon, consacrant Teams comme sa plateforme unique de communication collaborative.
Depuis plusieurs semaines, les utilisateurs étaient avertis de la fermeture imminente de Skype. Toute tentative d’accéder à l’application ou au site officiel redirige automatiquement vers Microsoft Teams. Seule exception : le Skype Dial Pad, encore utilisable pour passer des appels téléphoniques classiques via Skype Credits — une fonction désormais intégrée à Microsoft Teams Free.
Skype, autrefois synonyme de visioconférence, avait été acquis par Microsoft en 2011 pour 8,5 milliards de dollars. Il succédait à MSN Messenger, remplacé ensuite par Windows Live Messenger. Avant Microsoft, la plateforme avait transité entre les mains d’eBay (2005-2009) et de plusieurs fonds d’investissement (2009-2011). Le logiciel, conçu par des développeurs de Kazaa, avait marqué les débuts des appels vidéo grand public grâce à l’essor du haut débit et aux progrès des codecs de compression.
Mais Skype n’a pas su garder sa place de leader. Après son rachat, une refonte impopulaire et l’arrivée de concurrents comme Zoom ont contribué à son déclin. Lors de la pandémie de 2020, c’est Zoom — mieux positionné techniquement et fonctionnellement — qui a raflé la mise, tandis que Skype ratait le virage du télétravail.
Depuis 2017, Microsoft avait déjà commencé à intégrer Skype dans Teams, notamment avec la fin de Skype for Business. Teams a été massivement promu aux côtés de la suite Microsoft 365, au point de susciter l’inquiétude des régulateurs européens. En réponse, Microsoft a fini par dissocier Teams d’Office en 2023 dans l’Union européenne, puis à l’échelle mondiale en 2024.
Avec cette fermeture définitive, Microsoft tourne la page Skype pour de bon, consacrant Teams comme sa plateforme unique de communication collaborative.