Un vaste réseau de cybercriminalité impliqué dans des arnaques par SMS à l’échelle européenne vient d’être démantelé en Lettonie. L’opération, baptisée SIMCARTEL, a permis la saisie de plus de 40 000 cartes SIM actives utilisées pour envoyer massivement des messages frauduleux. Cette affaire révèle l’ampleur d’un phénomène de plus en plus préoccupant pour la sécurité numérique en Europe.
Coordonnée par Europol, cette enquête a mobilisé les forces de l’ordre lettones, estoniennes et autrichiennes, et a conduit à l’arrestation de cinq ressortissants lettons. Sur place, les autorités ont mis la main sur cinq serveurs, près de 1 200 dispositifs de communication (SIM box), et un stock massif de cartes SIM actives et inactives provenant de plus de 80 pays.
Les enquêteurs ont établi un lien entre ce réseau et plus de 3 000 cas d'escroqueries (1 700 en Autriche et 1 500 en Lettonie), pour un préjudice total estimé à près de 5 millions d’euros (dont 4,5 millions en Autriche). Le mode opératoire reposait sur l’envoi automatisé de SMS frauduleux, du type : « Vous êtes chez vous ? », afin de tromper les victimes et dérober leurs données personnelles ou bancaires.
Le matériel saisi est comparable à celui récemment découvert lors d’une cyberattaque déjouée à New York. Il s’agit d’appareils capables de gérer simultanément jusqu’à 256 cartes SIM et de simuler l’activité de 64 téléphones portables, le tout pour un coût unitaire avoisinant 4 000 dollars. Avec un tel équipement, les capacités d’envoi de messages frauduleux atteignent des volumes colossaux.
Contrairement à l’attaque américaine qui visait à paralyser les réseaux mobiles lors de l’Assemblée générale de l’ONU, cette opération visait exclusivement l’escroquerie à grande échelle. En complément des équipements, 431 000 € ont été saisis sur des comptes bancaires, 333 000 € en cryptomonnaies, ainsi que quatre véhicules de luxe.
Cette opération marque un nouveau tournant dans la lutte contre les fraudes numériques en Europe. Europol alerte sur l’ampleur de ces réseaux, qui combinent technologie avancée, anonymat international et forte rentabilité, et appelle à renforcer la coopération transfrontalière pour mieux contrer ces menaces.
Coordonnée par Europol, cette enquête a mobilisé les forces de l’ordre lettones, estoniennes et autrichiennes, et a conduit à l’arrestation de cinq ressortissants lettons. Sur place, les autorités ont mis la main sur cinq serveurs, près de 1 200 dispositifs de communication (SIM box), et un stock massif de cartes SIM actives et inactives provenant de plus de 80 pays.
Les enquêteurs ont établi un lien entre ce réseau et plus de 3 000 cas d'escroqueries (1 700 en Autriche et 1 500 en Lettonie), pour un préjudice total estimé à près de 5 millions d’euros (dont 4,5 millions en Autriche). Le mode opératoire reposait sur l’envoi automatisé de SMS frauduleux, du type : « Vous êtes chez vous ? », afin de tromper les victimes et dérober leurs données personnelles ou bancaires.
Le matériel saisi est comparable à celui récemment découvert lors d’une cyberattaque déjouée à New York. Il s’agit d’appareils capables de gérer simultanément jusqu’à 256 cartes SIM et de simuler l’activité de 64 téléphones portables, le tout pour un coût unitaire avoisinant 4 000 dollars. Avec un tel équipement, les capacités d’envoi de messages frauduleux atteignent des volumes colossaux.
Contrairement à l’attaque américaine qui visait à paralyser les réseaux mobiles lors de l’Assemblée générale de l’ONU, cette opération visait exclusivement l’escroquerie à grande échelle. En complément des équipements, 431 000 € ont été saisis sur des comptes bancaires, 333 000 € en cryptomonnaies, ainsi que quatre véhicules de luxe.
Cette opération marque un nouveau tournant dans la lutte contre les fraudes numériques en Europe. Europol alerte sur l’ampleur de ces réseaux, qui combinent technologie avancée, anonymat international et forte rentabilité, et appelle à renforcer la coopération transfrontalière pour mieux contrer ces menaces.



Technologies




Google teste le “Mode AI” en France




