TikTok accepte enfin les demandes de la Commission européenne concernant la transparence des publicités diffusées sur sa plateforme. Ces engagements, juridiquement contraignants, marquent une étape majeure dans les multiples enquêtes ouvertes contre le réseau social dans le cadre du Digital Services Act (DSA).
Après avoir conclu en 2025 que TikTok ne respectait pas les obligations du DSA, la Commission européenne annonce avoir obtenu un accord visant à garantir une transparence totale sur les publicités diffusées. La plateforme devra mettre en œuvre plusieurs mesures dans un délai compris entre 2 et 12 mois.
Selon Bruxelles, ces engagements « répondent à toutes les préoccupations » soulevées jusque-là, et permettront aux utilisateurs, chercheurs et autorités de mieux comprendre les pratiques publicitaires du réseau social.
TikTok doit désormais :
Après avoir conclu en 2025 que TikTok ne respectait pas les obligations du DSA, la Commission européenne annonce avoir obtenu un accord visant à garantir une transparence totale sur les publicités diffusées. La plateforme devra mettre en œuvre plusieurs mesures dans un délai compris entre 2 et 12 mois.
Selon Bruxelles, ces engagements « répondent à toutes les préoccupations » soulevées jusque-là, et permettront aux utilisateurs, chercheurs et autorités de mieux comprendre les pratiques publicitaires du réseau social.
TikTok doit désormais :
- fournir le contenu complet de toutes les publicités affichées sur sa plateforme ;
- mettre à jour son dépôt publicitaire dans un délai maximal de 24 heures ;
- publier les critères de ciblage, ainsi que des données agrégées sur les utilisateurs concernés ;
- intégrer de nouvelles options de recherche et de filtrage, facilitant l’analyse du contenu publicitaire.
Ces mesures visent à réduire les risques de manipulation, de désinformation et d’opacité algorithmique. TikTok reste néanmoins au cœur de plusieurs procédures européennes. Parmi les sujets encore examinés :
- les effets négatifs de la conception de la plateforme, notamment liés à ses algorithmes ;
- les mécanismes de vérification de l’âge ;
- l’accès aux données pour les chercheurs ;
- les obligations de protection des mineurs.
Une autre procédure, ouverte il y a un an, concerne la gestion des risques liés aux élections, à la visibilité des contenus politiques et au discours civique.
En parallèle, la plateforme est aussi visée par plusieurs actions judiciaires en France :
- la SACD poursuit TikTok pour violation des droits d’auteur ;
- le Parquet de Paris enquête sur la mise en avant de contenus incitant au suicide ;
- en 2024, TikTok avait été sanctionné à hauteur de 530 millions d’euros par la CNIL irlandaise pour non-respect du RGPD.



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