Dans un message publié le 6 novembre sur X (ex-Twitter), Sam Altman a tenu à clarifier les intentions de son entreprise :
« Nous ne cherchons pas à obtenir des garanties de l’État pour les data centers d’OpenAI ».
Une déclaration qui fait suite à des propos controversés de Sarah Friar, directrice financière d’OpenAI, qui avait évoqué la possibilité d’une « garantie fédérale » pour faciliter le financement de l’achat de puces haut de gamme nécessaires aux data centers de l’entreprise. Face à la controverse, elle a rapidement rétropédalé en précisant que ses propos avaient été mal interprétés.
L’origine de la polémique tient aux 1 400 milliards de dollars d’engagements financiers qu’OpenAI prévoit à long terme pour développer son infrastructure et maintenir son avance dans la course à l’intelligence artificielle générative. Une ambition titanesque qui nécessite des investissements massifs en semi-conducteurs, GPU NVIDIA, et centres de calcul à grande échelle.
Certains acteurs politiques y voient un risque systémique. Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a vivement réagi :
« Ce serait privatiser les bénéfices et socialiser les pertes. C’est non. »
« Il n’y aura pas de plan de sauvetage fédéral pour les sociétés d’IA. »
Si la monétisation des produits IA ne suit pas le rythme des investissements, certains observateurs redoutent l’éclatement d’une bulle technologique, comme cela s’est produit dans d’autres secteurs innovants.
En niant vouloir sécuriser ses investissements via des garanties publiques, OpenAI tente de préserver son image d’entreprise autonome et innovante. Mais la pression s’accentue autour de son modèle économique ultra-capitalistique, dans un contexte de forte dépendance technologique et de tensions politiques croissantes sur l’usage des fonds publics. Le débat ne fait que commencer.



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