Meta va remplacer ses "fact-checkers" par des notes communautaires

Retour aux sources pour Facebook. Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a annoncé une réorientation majeure des politiques de modération de contenu sur Facebook et Instagram, visant à restaurer la liberté d'expression sur ces plateformes. Cette décision fait suite à des critiques concernant une censure excessive et des erreurs dans la modération des contenus. Les principales mesures annoncées sont les suivantes :

1. Remplacement des fact-checkers par des notes communautaires : Meta supprimera les vérificateurs de faits tiers et introduira un système de "Community Notes", similaire à celui utilisé par la plateforme X (anciennement Twitter), permettant aux utilisateurs de fournir des annotations sur les publications.
2. Simplification des politiques de contenu : Les restrictions sur des sujets tels que l'immigration et le genre seront levées, afin de permettre une plus grande diversité d'opinions et de discussions en phase avec le discours dominant.
3. Réorientation des filtres de modération : Les systèmes de filtrage se concentreront désormais principalement sur les contenus illégaux et les violations graves, réduisant ainsi la censure involontaire de contenus légitimes.
4. Réintroduction de contenus à caractère civique : Les publications politiques et civiques seront de nouveau mises en avant sur les fils d'actualité, en réponse à une demande croissante des utilisateurs pour ce type de contenu.
5. Relocalisation des équipes de modération : Les équipes chargées de la confiance, de la sécurité et de la modération des contenus seront déplacées de la Californie vers le Texas, dans le but de réduire les biais culturels et de renforcer la confiance des utilisateurs.
6. Collaboration avec le gouvernement américain : Meta travaillera avec l'administration du président élu Donald Trump pour résister aux pressions gouvernementales visant à censurer les entreprises américaines, en particulier face aux législations européennes et aux actions de pays comme la Chine.

Ces changements interviennent dans un contexte de critiques croissantes sur la manière dont les plateformes gèrent la modération des contenus et la liberté d'expression, ainsi que des pressions politiques pour ajuster leurs politiques en conséquence.