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Face à une concurrence féroce et une perte de vitesse dans la course à l’intelligence artificielle générative, Meta multiplie les investissements et les recrutements spectaculaires. L’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg veut se repositionner en tête du secteur en injectant des milliards de dollars dans les talents, les technologies et les acquisitions.
En juin 2025, Meta a frappé fort en injectant plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49 % du capital de Scale AI, une entreprise spécialisée dans la préparation de données pour les modèles d’IA. Cet investissement massif s’inscrit dans une stratégie offensive visant à construire une équipe de pointe en IA, en recrutant des profils issus de concurrents majeurs comme OpenAI, Perplexity AI ou Runway.
D’après Sam Altman, CEO d’OpenAI, Meta aurait proposé plus de 100 millions de dollars de prime à la signature, ainsi qu’un salaire équivalent, à plusieurs de ses employés. Quatre d’entre eux auraient accepté, dont le directeur général de Scale AI, Alexandr Wang. Cette manœuvre a provoqué de fortes tensions internes chez OpenAI, dont les dirigeants dénoncent un pillage organisé de leurs ressources humaines les plus précieuses.
Mark Zuckerberg pilote personnellement cette offensive, inquiet de voir son entreprise reléguée derrière ses rivaux dans les classements de performance. Le dernier modèle de Meta, Llama 4, lancé en avril, a été jugé décevant, se classant même derrière son prédécesseur Llama 3 selon la plateforme d’évaluation indépendante LMArena, notamment en écriture de code et en interface textuelle.
Meta ambitionne désormais de constituer une équipe dédiée à la superintelligence, un concept d’IA dont les capacités dépasseraient l’intelligence humaine. Si certains analystes saluent cette ambition, d’autres s’inquiètent d’une stratégie perçue comme précipitée, fondée davantage sur des primes exorbitantes que sur une vision long terme.
Le blogueur Zvi Mowshowitz, interrogé par l’AFP, estime que la stratégie de Meta repose sur un recrutement mercenaire qui ne garantit pas de résultats durables. Il doute que l’entreprise puisse réellement inverser la tendance, même si elle parvient à attirer les meilleurs talents. Sur les marchés, les investisseurs sont partagés. Si la valorisation boursière de Meta flirte avec les 2 000 milliards de dollars, certains redoutent des dépenses incontrôlées dans la R&D IA.
D’autres analystes comme Ted Mortonson de Baird estiment que les actionnaires restent confiants tant que Meta continue de dégager un fort cash-flow et maintient sa domination sur la publicité numérique. C’est précisément dans ce domaine que Mark Zuckerberg entrevoit le potentiel de monétisation de l’IA.
Dans une récente interview pour le podcast Stratechery, le patron de Meta a évoqué la création d’un outil de génération publicitaire IA tout-en-un destiné aux annonceurs. Cette solution pourrait ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux à court terme tout en renforçant l’écosystème matériel de Meta, incluant casques, lunettes et autres objets connectés.
En juin 2025, Meta a frappé fort en injectant plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49 % du capital de Scale AI, une entreprise spécialisée dans la préparation de données pour les modèles d’IA. Cet investissement massif s’inscrit dans une stratégie offensive visant à construire une équipe de pointe en IA, en recrutant des profils issus de concurrents majeurs comme OpenAI, Perplexity AI ou Runway.
D’après Sam Altman, CEO d’OpenAI, Meta aurait proposé plus de 100 millions de dollars de prime à la signature, ainsi qu’un salaire équivalent, à plusieurs de ses employés. Quatre d’entre eux auraient accepté, dont le directeur général de Scale AI, Alexandr Wang. Cette manœuvre a provoqué de fortes tensions internes chez OpenAI, dont les dirigeants dénoncent un pillage organisé de leurs ressources humaines les plus précieuses.
Mark Zuckerberg pilote personnellement cette offensive, inquiet de voir son entreprise reléguée derrière ses rivaux dans les classements de performance. Le dernier modèle de Meta, Llama 4, lancé en avril, a été jugé décevant, se classant même derrière son prédécesseur Llama 3 selon la plateforme d’évaluation indépendante LMArena, notamment en écriture de code et en interface textuelle.
Meta ambitionne désormais de constituer une équipe dédiée à la superintelligence, un concept d’IA dont les capacités dépasseraient l’intelligence humaine. Si certains analystes saluent cette ambition, d’autres s’inquiètent d’une stratégie perçue comme précipitée, fondée davantage sur des primes exorbitantes que sur une vision long terme.
Le blogueur Zvi Mowshowitz, interrogé par l’AFP, estime que la stratégie de Meta repose sur un recrutement mercenaire qui ne garantit pas de résultats durables. Il doute que l’entreprise puisse réellement inverser la tendance, même si elle parvient à attirer les meilleurs talents. Sur les marchés, les investisseurs sont partagés. Si la valorisation boursière de Meta flirte avec les 2 000 milliards de dollars, certains redoutent des dépenses incontrôlées dans la R&D IA.
D’autres analystes comme Ted Mortonson de Baird estiment que les actionnaires restent confiants tant que Meta continue de dégager un fort cash-flow et maintient sa domination sur la publicité numérique. C’est précisément dans ce domaine que Mark Zuckerberg entrevoit le potentiel de monétisation de l’IA.
Dans une récente interview pour le podcast Stratechery, le patron de Meta a évoqué la création d’un outil de génération publicitaire IA tout-en-un destiné aux annonceurs. Cette solution pourrait ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux à court terme tout en renforçant l’écosystème matériel de Meta, incluant casques, lunettes et autres objets connectés.
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