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C’est la fin d’une ère pour les utilisateurs de Messenger sur ordinateur. Meta a annoncé officiellement que ses applications Messenger pour Windows et macOS seront bientôt désactivées. Une décision qui intervient alors que Microsoft vient également de clore le support de Windows 10, rendant cette semaine particulièrement amère pour les usagers de longue date.
Meta invite les utilisateurs à sauvegarder leurs conversations. Une notification dans l’application préviendra les usagers, qui disposeront de 60 jours pour exporter leurs données via un code PIN et le service de stockage sécurisé. Passé ce délai, les applications cesseront de fonctionner, et les utilisateurs seront redirigés vers les versions web : messenger.com ou facebook.com, selon leur profil.
Meta semble ainsi vouloir rationaliser ses services autour des Progressive Web Apps (PWA), dans un contexte où Apple a déjà restreint certaines de ces fonctionnalités en Europe.
Dans le même temps, Meta concentre ses efforts sur deux autres plateformes de messagerie : WhatsApp — qui se transforme peu à peu en réseau social — et Threads, le réseau basé sur Instagram, désormais enrichi d’une véritable messagerie.
Lancée en juillet 2025, la messagerie de Threads franchit un cap avec son déploiement officiel en Europe, accompagné de plusieurs fonctionnalités :
- Création de groupes de discussion jusqu’à 50 personnes
- Personnalisation des échanges
- Invitation par lien pour rejoindre une conversation
- Nouveaux outils de confidentialité et de modération des messages
Meta souligne que cette évolution vise à renforcer les échanges communautaires sans quitter Threads. L’entreprise promet également l’arrivée prochaine de nouvelles options de gestion de la boîte de réception pour fluidifier l’expérience utilisateur.
Ce double mouvement – la fin de Messenger sur desktop et le développement de la messagerie Threads – témoigne d’un changement de cap stratégique. Meta mise désormais sur des plateformes plus modernes, compatibles avec ses ambitions en matière de réseautage social privé, de chiffrement, et d’interaction communautaire.
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