Depuis quelques jours, l’App Store aux États-Unis permet enfin aux développeurs de vendre des objets virtuels et des abonnements via leurs propres boutiques en ligne. Ce changement tant attendu représente un tournant pour les développeurs, mais un casse-tête financier pour Apple, qui s’est toujours battu pour protéger sa commission sur les achats intégrés.
Apple a toujours été réticente à divulguer les revenus précis générés par l’App Store. Lors d'un procès antitrust l’an dernier, Phil Schiller, le responsable de la boutique d’applications, a affirmé que l'App Store était rentable, sans pour autant fournir de chiffres concrets. Une déclaration surprenante pour une entreprise réputée pour sa culture de la rentabilité.
Pour évaluer l'ampleur des revenus de l’App Store, il faut se tourner vers des estimations comme celles d’Appfigures. En 2024, l’App Store aurait généré environ 33,6 milliards de dollars aux États-Unis.
Grâce à sa commission de 15 à 30 % sur les achats intégrés, Apple aurait empoché près de 10 milliards de dollars, soit près d’un tiers du chiffre d’affaires. Ce montant a plus que doublé en quatre ans, passant de 4,7 milliards en 2020 à 10 milliards en 2024.
Ces revenus colossaux expliquent pourquoi Apple défend farouchement sa commission. Cependant, une décision de justice récente a contraint la firme à autoriser les liens externes dans les applications, permettant ainsi aux développeurs de contourner la taxe Apple. Une victoire pour les créateurs d’applications, mais un coup dur pour la rentabilité de l’App Store.
Malgré cette décision, Apple ne compte pas se laisser faire. La firme a fait appel et a demandé la suspension d’urgence de l’ouverture de la boutique aux liens externes. Selon Apple, ce changement pourrait entraîner un manque à gagner de plusieurs millions, voire des milliards de dollars. En attendant l’issue de l’appel, les développeurs se précipitent déjà pour mettre à jour leurs applications afin de profiter de cette nouvelle opportunité.
En somme, la défense de sa commission par Apple s’explique par l'énorme enjeu financier que représente l’App Store. Si la justice confirme cette nouvelle réglementation, cela pourrait redéfinir durablement le modèle économique de la firme à la pomme.
Apple a toujours été réticente à divulguer les revenus précis générés par l’App Store. Lors d'un procès antitrust l’an dernier, Phil Schiller, le responsable de la boutique d’applications, a affirmé que l'App Store était rentable, sans pour autant fournir de chiffres concrets. Une déclaration surprenante pour une entreprise réputée pour sa culture de la rentabilité.
Pour évaluer l'ampleur des revenus de l’App Store, il faut se tourner vers des estimations comme celles d’Appfigures. En 2024, l’App Store aurait généré environ 33,6 milliards de dollars aux États-Unis.
Grâce à sa commission de 15 à 30 % sur les achats intégrés, Apple aurait empoché près de 10 milliards de dollars, soit près d’un tiers du chiffre d’affaires. Ce montant a plus que doublé en quatre ans, passant de 4,7 milliards en 2020 à 10 milliards en 2024.
Ces revenus colossaux expliquent pourquoi Apple défend farouchement sa commission. Cependant, une décision de justice récente a contraint la firme à autoriser les liens externes dans les applications, permettant ainsi aux développeurs de contourner la taxe Apple. Une victoire pour les créateurs d’applications, mais un coup dur pour la rentabilité de l’App Store.
Malgré cette décision, Apple ne compte pas se laisser faire. La firme a fait appel et a demandé la suspension d’urgence de l’ouverture de la boutique aux liens externes. Selon Apple, ce changement pourrait entraîner un manque à gagner de plusieurs millions, voire des milliards de dollars. En attendant l’issue de l’appel, les développeurs se précipitent déjà pour mettre à jour leurs applications afin de profiter de cette nouvelle opportunité.
En somme, la défense de sa commission par Apple s’explique par l'énorme enjeu financier que représente l’App Store. Si la justice confirme cette nouvelle réglementation, cela pourrait redéfinir durablement le modèle économique de la firme à la pomme.