Le dernier rapport de la GSMA souligne une stagnation inquiétante dans la réduction de l'écart entre les hommes et les femmes en matière d'internet mobile dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les progrès réalisés ces dernières années peinent à se maintenir, laissant encore des millions de femmes sans accès aux services numériques.
Selon le Rapport 2025 de la GSMA sur l'écart entre les hommes et les femmes dans le secteur de la téléphonie mobile, les progrès visant à réduire les disparités entre les sexes dans l'utilisation de l'internet mobile ont stagné en 2024.
Les données montrent que les femmes sont toujours 14 % moins susceptibles que les hommes d'utiliser l'internet mobile dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI). Près de 885 millions de femmes dans ces régions n'ont toujours pas accès à l'internet mobile, une situation qui touche particulièrement les femmes en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
Le rapport analyse l'accès et l'utilisation des téléphones mobiles par les femmes dans 15 pays à revenu faible ou intermédiaire. Malgré des avancées notables ces dernières années, les inégalités persistent, notamment en termes d'accès aux technologies mobiles et d'utilisation des services en ligne.
Si 63 % des femmes dans ces pays utilisent l'internet mobile, l'écart entre les sexes, qui était de 25 % en 2017, est tombé à 15 % en 2020 mais n'a pas évolué depuis.
Les principales raisons de ce fossé numérique sont économiques, culturelles et sociales. Les femmes interrogées ont pourtant souligné l'impact positif de l'internet mobile sur leur quotidien, en améliorant la communication, en soutenant les moyens de subsistance et en facilitant l'accès aux services essentiels tels que les soins de santé et la finance.Si 61 % des femmes dans ces pays possèdent un smartphone, près de 945 millions n'en disposent toujours pas.
Le coût reste un obstacle majeur : un smartphone d'entrée de gamme représente 24 % du revenu mensuel des femmes, soit le double par rapport aux hommes. De plus, une fois connectées, elles utilisent moins fréquemment l'internet mobile et pour un nombre restreint de services, invoquant notamment le coût élevé, les risques pour la sécurité et la faible connectivité.
Pour Claire Sibthorpe, responsable de l'inclusion numérique à la GSMA, ces résultats soulignent l'importance de mesures concrètes pour réduire cet écart. « Les progrès pour combler le fossé numérique entre les hommes et les femmes stagnent. Ce phénomène est dû à des facteurs structurels profondément ancrés. Il est essentiel de collaborer activement pour surmonter ces obstacles."
Grâce à l'initiative "Connected Women Commitment", lancée en 2016, plus de 80 millions de femmes supplémentaires ont eu accès à l'internet mobile ou aux services financiers mobiles. Cependant, pour réduire efficacement cet écart, il est indispensable que les gouvernements, les entreprises et la société civile investissent davantage dans des solutions ciblées et adaptées.Ce rapport met en lumière la nécessité d'intensifier les efforts pour garantir une inclusion numérique équitable.
La GSMA appelle les parties prenantes à développer des programmes innovants et à proposer des dispositifs abordables pour permettre aux femmes d'accéder aux opportunités offertes par l'internet mobile. La réduction de l'écart numérique est non seulement un impératif d'égalité, mais aussi un levier essentiel pour le développement économique et social des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Selon le Rapport 2025 de la GSMA sur l'écart entre les hommes et les femmes dans le secteur de la téléphonie mobile, les progrès visant à réduire les disparités entre les sexes dans l'utilisation de l'internet mobile ont stagné en 2024.
Les données montrent que les femmes sont toujours 14 % moins susceptibles que les hommes d'utiliser l'internet mobile dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI). Près de 885 millions de femmes dans ces régions n'ont toujours pas accès à l'internet mobile, une situation qui touche particulièrement les femmes en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
Le rapport analyse l'accès et l'utilisation des téléphones mobiles par les femmes dans 15 pays à revenu faible ou intermédiaire. Malgré des avancées notables ces dernières années, les inégalités persistent, notamment en termes d'accès aux technologies mobiles et d'utilisation des services en ligne.
Si 63 % des femmes dans ces pays utilisent l'internet mobile, l'écart entre les sexes, qui était de 25 % en 2017, est tombé à 15 % en 2020 mais n'a pas évolué depuis.
Les principales raisons de ce fossé numérique sont économiques, culturelles et sociales. Les femmes interrogées ont pourtant souligné l'impact positif de l'internet mobile sur leur quotidien, en améliorant la communication, en soutenant les moyens de subsistance et en facilitant l'accès aux services essentiels tels que les soins de santé et la finance.Si 61 % des femmes dans ces pays possèdent un smartphone, près de 945 millions n'en disposent toujours pas.
Le coût reste un obstacle majeur : un smartphone d'entrée de gamme représente 24 % du revenu mensuel des femmes, soit le double par rapport aux hommes. De plus, une fois connectées, elles utilisent moins fréquemment l'internet mobile et pour un nombre restreint de services, invoquant notamment le coût élevé, les risques pour la sécurité et la faible connectivité.
Pour Claire Sibthorpe, responsable de l'inclusion numérique à la GSMA, ces résultats soulignent l'importance de mesures concrètes pour réduire cet écart. « Les progrès pour combler le fossé numérique entre les hommes et les femmes stagnent. Ce phénomène est dû à des facteurs structurels profondément ancrés. Il est essentiel de collaborer activement pour surmonter ces obstacles."
Grâce à l'initiative "Connected Women Commitment", lancée en 2016, plus de 80 millions de femmes supplémentaires ont eu accès à l'internet mobile ou aux services financiers mobiles. Cependant, pour réduire efficacement cet écart, il est indispensable que les gouvernements, les entreprises et la société civile investissent davantage dans des solutions ciblées et adaptées.Ce rapport met en lumière la nécessité d'intensifier les efforts pour garantir une inclusion numérique équitable.
La GSMA appelle les parties prenantes à développer des programmes innovants et à proposer des dispositifs abordables pour permettre aux femmes d'accéder aux opportunités offertes par l'internet mobile. La réduction de l'écart numérique est non seulement un impératif d'égalité, mais aussi un levier essentiel pour le développement économique et social des pays à revenu faible ou intermédiaire.