La cour d’appel de Paris a décidé, jeudi 19 juin, d’alléger le contrôle judiciaire imposé à Pavel Durov, créateur de l’application Telegram. Retenu en France depuis son arrestation à la fin du mois d’août 2024, le milliardaire russe est désormais autorisé à se rendre librement à Dubaï, où vivent ses proches et où est basé le siège de Telegram.
En revanche, ses déplacements vers d’autres destinations restent soumis à l’autorisation préalable d’un juge. Pavel Durov devra également continuer à se présenter toutes les deux semaines à Paris. Ce nouvel aménagement judiciaire entrera en vigueur à partir du 10 juillet.
Ses avocats — Mes Robin Binsard, Guillaume Martine et Christophe Ingrain — sont restés discrets à la sortie de l’audience. Selon Le Point, plusieurs recours sont encore en cours, dont une demande en nullité de la mise en examen ainsi qu’une requête pour faire passer leur client au statut de témoin assisté.
Malgré cet assouplissement, Pavel Durov reste mis en examen pour dix-sept chefs d'accusation, incluant complicité de diffusion d’images pédopornographiques, trafic de stupéfiants, escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs.
Les autorités françaises lui reprochent également un manque de coopération et l’absence de modération de contenus illicites sur sa plateforme. Une position que le fondateur réfute catégoriquement. Dans une interview accordée à Le Point, Durov déclare : « Rien n’a jamais été prouvé. On dit que Telegram a refusé de coopérer, c’est faux. La police française n’a pas respecté la procédure internationale ».
Il affirme que son équipe a toujours répondu aux demandes valides des autorités européennes. Selon lui, ce sont les forces de l’ordre françaises qui n’ont pas su employer les canaux adéquats. Il accuse également les services américains de pression, en particulier le FBI, et critique ouvertement les méthodes de certains services de renseignement.
Pavel Durov évoque aussi les répercussions humaines de sa situation judiciaire. Séparé de ses enfants vivant à Dubaï, il déplore ne pas avoir pu assister à la naissance de son dernier fils ni soutenir son fils adolescent récemment blessé. Il insiste également sur l’état de santé critique de ses parents, affirmant qu’il a été privé de moments précieux avec eux.
Au-delà de sa situation personnelle, le cas Durov cristallise de fortes tensions géopolitiques. Après ses révélations dans Le Point au sujet de la DGSE et des pressions américaines, certains s’interrogent sur le rôle qu’il joue dans les relations glaciales entre Paris et Moscou.
En revanche, ses déplacements vers d’autres destinations restent soumis à l’autorisation préalable d’un juge. Pavel Durov devra également continuer à se présenter toutes les deux semaines à Paris. Ce nouvel aménagement judiciaire entrera en vigueur à partir du 10 juillet.
Ses avocats — Mes Robin Binsard, Guillaume Martine et Christophe Ingrain — sont restés discrets à la sortie de l’audience. Selon Le Point, plusieurs recours sont encore en cours, dont une demande en nullité de la mise en examen ainsi qu’une requête pour faire passer leur client au statut de témoin assisté.
Malgré cet assouplissement, Pavel Durov reste mis en examen pour dix-sept chefs d'accusation, incluant complicité de diffusion d’images pédopornographiques, trafic de stupéfiants, escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs.
Les autorités françaises lui reprochent également un manque de coopération et l’absence de modération de contenus illicites sur sa plateforme. Une position que le fondateur réfute catégoriquement. Dans une interview accordée à Le Point, Durov déclare : « Rien n’a jamais été prouvé. On dit que Telegram a refusé de coopérer, c’est faux. La police française n’a pas respecté la procédure internationale ».
Il affirme que son équipe a toujours répondu aux demandes valides des autorités européennes. Selon lui, ce sont les forces de l’ordre françaises qui n’ont pas su employer les canaux adéquats. Il accuse également les services américains de pression, en particulier le FBI, et critique ouvertement les méthodes de certains services de renseignement.
Pavel Durov évoque aussi les répercussions humaines de sa situation judiciaire. Séparé de ses enfants vivant à Dubaï, il déplore ne pas avoir pu assister à la naissance de son dernier fils ni soutenir son fils adolescent récemment blessé. Il insiste également sur l’état de santé critique de ses parents, affirmant qu’il a été privé de moments précieux avec eux.
Au-delà de sa situation personnelle, le cas Durov cristallise de fortes tensions géopolitiques. Après ses révélations dans Le Point au sujet de la DGSE et des pressions américaines, certains s’interrogent sur le rôle qu’il joue dans les relations glaciales entre Paris et Moscou.