Depuis décembre 2024, les habitants et visiteurs de Barcelone peuvent utiliser leur iPhone comme carte de transport NFC pour accéder aux métros et bus. Une avancée notable, mais avec une particularité : la solution déployée contourne totalement Apple Pay. Cette méthode, bien que bénéfique pour éviter des commissions, entraîne quelques limitations pour les usagers.
L’Autorité du Transport Métropolitain (ATM) de Barcelone a réussi cet exploit grâce à une décision de la Commission européenne. En 2024, sous pression pour abus de position dominante, Apple a accepté d’ouvrir la puce NFC de l’iPhone dans l’Union européenne. Jusqu’à cette décision, les banques et autres organisations souhaitant accéder à la NFC devaient obligatoirement passer par Apple Pay, une intégration payante.
Profitant de cette ouverture, Barcelone a demandé l’extension de l’accord aux transports publics, une demande validée dans le cadre des négociations entre Apple et la Commission européenne. Ainsi, la capitale catalane est devenue l’une des rares villes à utiliser la NFC de l’iPhone sans les conditions imposées par Apple Pay.
Contrairement à Barcelone, Paris a obtenu une intégration directe de la carte Navigo à Apple Pay en 2023. Cette exception résulte d’un engagement spécifique pris par Apple envers la capitale française en raison des Jeux olympiques de 2024. À Barcelone, l’absence d’un tel événement d’envergure internationale n’a pas permis d’obtenir les mêmes concessions. Faute d’accord, l’ATM a opté pour une solution indépendante d’Apple Pay, évitant ainsi les commissions, mais avec des compromis sur l’expérience utilisateur.
Bien que pratique, l’utilisation de l’iPhone à Barcelone n’égale pas celle des solutions intégrées comme Apple Pay à Paris. Les utilisateurs doivent notamment télécharger une application dédiée et effectuer plusieurs étapes de configuration avant de pouvoir utiliser leur téléphone comme carte de transport. En revanche, cette méthode offre une plus grande liberté pour les autorités locales et évite des frais supplémentaires.
Le cas de Barcelone illustre une nouvelle façon pour les autorités locales d’exploiter la technologie sans dépendre entièrement des conditions imposées par les géants de la tech. Ce modèle pourrait inspirer d’autres villes européennes, en particulier dans le contexte des régulations accrues autour des pratiques commerciales des grandes entreprises comme Apple.
L’Autorité du Transport Métropolitain (ATM) de Barcelone a réussi cet exploit grâce à une décision de la Commission européenne. En 2024, sous pression pour abus de position dominante, Apple a accepté d’ouvrir la puce NFC de l’iPhone dans l’Union européenne. Jusqu’à cette décision, les banques et autres organisations souhaitant accéder à la NFC devaient obligatoirement passer par Apple Pay, une intégration payante.
Profitant de cette ouverture, Barcelone a demandé l’extension de l’accord aux transports publics, une demande validée dans le cadre des négociations entre Apple et la Commission européenne. Ainsi, la capitale catalane est devenue l’une des rares villes à utiliser la NFC de l’iPhone sans les conditions imposées par Apple Pay.
Contrairement à Barcelone, Paris a obtenu une intégration directe de la carte Navigo à Apple Pay en 2023. Cette exception résulte d’un engagement spécifique pris par Apple envers la capitale française en raison des Jeux olympiques de 2024. À Barcelone, l’absence d’un tel événement d’envergure internationale n’a pas permis d’obtenir les mêmes concessions. Faute d’accord, l’ATM a opté pour une solution indépendante d’Apple Pay, évitant ainsi les commissions, mais avec des compromis sur l’expérience utilisateur.
Bien que pratique, l’utilisation de l’iPhone à Barcelone n’égale pas celle des solutions intégrées comme Apple Pay à Paris. Les utilisateurs doivent notamment télécharger une application dédiée et effectuer plusieurs étapes de configuration avant de pouvoir utiliser leur téléphone comme carte de transport. En revanche, cette méthode offre une plus grande liberté pour les autorités locales et évite des frais supplémentaires.
Le cas de Barcelone illustre une nouvelle façon pour les autorités locales d’exploiter la technologie sans dépendre entièrement des conditions imposées par les géants de la tech. Ce modèle pourrait inspirer d’autres villes européennes, en particulier dans le contexte des régulations accrues autour des pratiques commerciales des grandes entreprises comme Apple.