La révolution de l'intelligence artificielle générative est en marche et les Français y prennent part activement. Selon une étude internationale menée par la société Equativ auprès de 4000 consommateurs, dont 617 en France, 65 % des Français interrogés ont déjà utilisé une plateforme d'IA. Un chiffre qui témoigne d’une démocratisation fulgurante, même si l’intensité d’usage reste pour l’instant plus modérée que sur d’autres marchés comme l’Amérique du Nord.
ChatGPT et Gemini, leaders incontestés d'un usage mobile
Dans le paysage des IA génératives, la hiérarchie est claire. ChatGPT (OpenAI) s'impose comme la référence absolue, plébiscité par 84 % des utilisateurs. Il est suivi par Google Gemini (55 %), tandis que Meta AI (36 %) et Microsoft Copilot (29 %) complètent le quatuor de tête.
Cette adoption se fait avant tout via le smartphone, utilisé par 78 % des répondants. Ce chiffre confirme que l'IA s'ancre d'abord dans des usages quotidiens et instantanés, avant de s'étendre à des tâches professionnelles plus complexes sur ordinateur (47 %).
Un outil pratique qui change déjà la donne
Loin d'être un gadget, l'IA est perçue comme un véritable couteau suisse numérique. Les utilisateurs s'en servent principalement pour :
Ce nouvel usage a un impact direct et mesurable sur l'écosystème numérique. Un tiers des utilisateurs (34 %) déclarent déjà moins se tourner vers les moteurs de recherche traditionnels. Ils sont également 26 % à visiter moins de sites web, préférant les informations condensées fournies par l'IA. L'IA devient ainsi une nouvelle porte d'entrée vers l'information, court-circuitant les intermédiaires historiques.
La publicité acceptée, mais sous conditions strictes
Alors que les modèles économiques de ces plateformes se cherchent encore, la question de la publicité est centrale. L'étude révèle un pragmatisme surprenant : une écrasante majorité d'utilisateurs (82 %) se dit ouverte à une version gratuite financée par la publicité. 77 % accepteraient même de voir des publicités liées à leur recherche.
Cependant, cette ouverture n'est pas un chèque en blanc. Les Français posent des conditions claires pour accepter la présence de contenus sponsorisés. Ils exigent majoritairement :
Pour les marques et les éditeurs de contenu, le défi est donc double : s'adapter à ce nouveau point d'accès à l'information tout en inventant un modèle publicitaire qui soit à la fois efficace et respectueux de l'utilisateur.
ChatGPT et Gemini, leaders incontestés d'un usage mobile
Dans le paysage des IA génératives, la hiérarchie est claire. ChatGPT (OpenAI) s'impose comme la référence absolue, plébiscité par 84 % des utilisateurs. Il est suivi par Google Gemini (55 %), tandis que Meta AI (36 %) et Microsoft Copilot (29 %) complètent le quatuor de tête.
Cette adoption se fait avant tout via le smartphone, utilisé par 78 % des répondants. Ce chiffre confirme que l'IA s'ancre d'abord dans des usages quotidiens et instantanés, avant de s'étendre à des tâches professionnelles plus complexes sur ordinateur (47 %).
Un outil pratique qui change déjà la donne
Loin d'être un gadget, l'IA est perçue comme un véritable couteau suisse numérique. Les utilisateurs s'en servent principalement pour :
- Obtenir des faits rapides et des résumés (64 %)
- Rédiger des contenus, comme des e-mails ou des publications (51 %)
- Accomplir des tâches professionnelles (40 %)
Ce nouvel usage a un impact direct et mesurable sur l'écosystème numérique. Un tiers des utilisateurs (34 %) déclarent déjà moins se tourner vers les moteurs de recherche traditionnels. Ils sont également 26 % à visiter moins de sites web, préférant les informations condensées fournies par l'IA. L'IA devient ainsi une nouvelle porte d'entrée vers l'information, court-circuitant les intermédiaires historiques.
La publicité acceptée, mais sous conditions strictes
Alors que les modèles économiques de ces plateformes se cherchent encore, la question de la publicité est centrale. L'étude révèle un pragmatisme surprenant : une écrasante majorité d'utilisateurs (82 %) se dit ouverte à une version gratuite financée par la publicité. 77 % accepteraient même de voir des publicités liées à leur recherche.
Cependant, cette ouverture n'est pas un chèque en blanc. Les Français posent des conditions claires pour accepter la présence de contenus sponsorisés. Ils exigent majoritairement :
- La possibilité de pouvoir désactiver la publicité (68 %)
- Un contrôle sur la fréquence d'affichage (61 %)
- Une identification claire des contenus sponsorisés (48 %)
Pour Ben Skinazi, directeur marketing chez Equativ, "il est impressionnant de constater à quel point l'IA a bouleversé le comportement des consommateurs plus rapidement que n'importe quelle autre technologie." Selon lui, le succès de la publicité sur ces plateformes dépendra de la capacité du secteur à trouver le bon équilibre. "Si le secteur y parvient, nous sommes à la croisée des chemins de l'une des plus grandes mutations que notre secteur ait jamais connue."
Pour les marques et les éditeurs de contenu, le défi est donc double : s'adapter à ce nouveau point d'accès à l'information tout en inventant un modèle publicitaire qui soit à la fois efficace et respectueux de l'utilisateur.



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