Les forfaits mobiles français se distinguent par leur compétitivité, offrant souvent des dizaines, voire des centaines de gigaoctets (Go) de données à prix réduit. Pourtant, cette tendance est désormais remise en question par l’Agence de la transition écologique (Ademe), qui s’inquiète de l’impact environnemental d’une consommation excessive de données mobiles.
L’Ademe souligne que la consommation moyenne des Français s’élève à 17 Go par mois, bien en deçà des forfaits actuels qui proposent souvent 100 Go ou plus. Ce déséquilibre pose un problème écologique, car selon une étude menée avec l’Arcep, l’utilisation de la 4G et de la 5G aurait un impact dix fois supérieur sur l’environnement par rapport au Wi-Fi pour un même usage. En 2022, le numérique représentait 4,4 % de l’empreinte carbone de la France, dont 46 % étaient liés à la consommation de données.
Face à cette réalité, l’Ademe envisage une tarification progressive des forfaits afin d’encourager les utilisateurs à privilégier le Wi-Fi plutôt que les réseaux mobiles. Cette mesure, bien que floue pour l’instant, pourrait permettre de limiter l’impact écologique du numérique. Toutefois, elle risque de profiter aux opérateurs qui cherchent à augmenter leurs tarifs depuis plusieurs années.
Cette approche soulève plusieurs interrogations. Réduire l’accès à la 5G est-il réellement pertinent dans un monde où la connectivité facilite des alternatives plus écologiques, comme le télétravail ou les visioconférences, évitant ainsi des déplacements polluants ? De plus, sur le plan social, de nombreux étudiants ou foyers modestes n’ont accès à Internet que via leur forfait mobile, ce qui pourrait accentuer les inégalités numériques.
Des solutions technologiques pourraient être envisagées pour limiter l’impact environnemental du numérique sans pour autant restreindre l’accès aux données. L’avenir de cette régulation reste incertain, mais la question de la consommation numérique et de son impact environnemental est désormais au cœur du débat public.
L’Ademe souligne que la consommation moyenne des Français s’élève à 17 Go par mois, bien en deçà des forfaits actuels qui proposent souvent 100 Go ou plus. Ce déséquilibre pose un problème écologique, car selon une étude menée avec l’Arcep, l’utilisation de la 4G et de la 5G aurait un impact dix fois supérieur sur l’environnement par rapport au Wi-Fi pour un même usage. En 2022, le numérique représentait 4,4 % de l’empreinte carbone de la France, dont 46 % étaient liés à la consommation de données.
Face à cette réalité, l’Ademe envisage une tarification progressive des forfaits afin d’encourager les utilisateurs à privilégier le Wi-Fi plutôt que les réseaux mobiles. Cette mesure, bien que floue pour l’instant, pourrait permettre de limiter l’impact écologique du numérique. Toutefois, elle risque de profiter aux opérateurs qui cherchent à augmenter leurs tarifs depuis plusieurs années.
Cette approche soulève plusieurs interrogations. Réduire l’accès à la 5G est-il réellement pertinent dans un monde où la connectivité facilite des alternatives plus écologiques, comme le télétravail ou les visioconférences, évitant ainsi des déplacements polluants ? De plus, sur le plan social, de nombreux étudiants ou foyers modestes n’ont accès à Internet que via leur forfait mobile, ce qui pourrait accentuer les inégalités numériques.
Des solutions technologiques pourraient être envisagées pour limiter l’impact environnemental du numérique sans pour autant restreindre l’accès aux données. L’avenir de cette régulation reste incertain, mais la question de la consommation numérique et de son impact environnemental est désormais au cœur du débat public.