Microsoft poursuit sa stratégie de rationalisation de ses effectifs à l’échelle mondiale. Après plusieurs vagues de licenciements à l’international, la filiale française du géant technologique est désormais concernée, avec un plan de départ volontaire qui vise 10 % des employés en France.
Depuis le début de l’année 2025, Microsoft a supprimé près de 15 000 postes dans le monde, invoquant des “changements organisationnels nécessaires” pour aligner ses ressources humaines avec ses priorités stratégiques, notamment en matière d’intelligence artificielle. En mai, ce sont d’abord 6 000 emplois qui ont été supprimés, suivis de 9 000 autres durant l’été.
La France n’est désormais plus épargnée. Un plan de rupture conventionnelle collective (RCC) a été mis en place, permettant aux employés de quitter l’entreprise sur une base volontaire. Le campus d’Issy-les-Moulineaux semble être le plus concerné par ces départs. Ce type de rupture permet à Microsoft d’éviter les procédures classiques de licenciement collectif, en misant sur le volontariat.
Une source syndicale a confirmé à L’Informé que l’objectif de cette restructuration est de réduire la taille de l’organisation tout en misant sur la mobilité interne. Microsoft France justifie ce plan par le besoin de s’aligner sur les prévisions stratégiques de l’entreprise et de renforcer son efficacité opérationnelle, avec un mot d’ordre : se positionner pour une croissance durable à long terme.
En clair, Microsoft cherche à protéger ses marges à l’heure où ses investissements en intelligence artificielle explosent, dépassant les 80 milliards de dollars par an.
Microsoft n’est pas un cas isolé. Plusieurs géants de la tech ont également annoncé des suppressions de postes massives en 2025. Intel, par exemple, a licencié entre 15 et 20 % de ses effectifs dans ses usines de puces. Panasonic prévoit quant à lui 10 000 départs d’ici mars prochain. Meta, Google (avec des suppressions dans les équipes Android, Chrome et Pixel), ou encore d’autres acteurs du numérique, ont tous entamé des coupes similaires.
Ces réductions d’effectifs, bien que douloureuses, sont vues par les dirigeants comme une étape nécessaire pour faire face aux transformations technologiques majeures, avec l’IA comme principal moteur. Satya Nadella, PDG de Microsoft, a exprimé sa tristesse face à ces coupes, tout en soulignant leur impact positif sur la performance financière du groupe, désormais en forte croissance.
Alors que l’automne 2025 s’annonce critique pour l’emploi dans la tech, la restructuration de Microsoft France reflète une tendance mondiale : celle d’un secteur en pleine mutation, entre réduction des coûts et réinvention technologique.
Depuis le début de l’année 2025, Microsoft a supprimé près de 15 000 postes dans le monde, invoquant des “changements organisationnels nécessaires” pour aligner ses ressources humaines avec ses priorités stratégiques, notamment en matière d’intelligence artificielle. En mai, ce sont d’abord 6 000 emplois qui ont été supprimés, suivis de 9 000 autres durant l’été.
La France n’est désormais plus épargnée. Un plan de rupture conventionnelle collective (RCC) a été mis en place, permettant aux employés de quitter l’entreprise sur une base volontaire. Le campus d’Issy-les-Moulineaux semble être le plus concerné par ces départs. Ce type de rupture permet à Microsoft d’éviter les procédures classiques de licenciement collectif, en misant sur le volontariat.
Une source syndicale a confirmé à L’Informé que l’objectif de cette restructuration est de réduire la taille de l’organisation tout en misant sur la mobilité interne. Microsoft France justifie ce plan par le besoin de s’aligner sur les prévisions stratégiques de l’entreprise et de renforcer son efficacité opérationnelle, avec un mot d’ordre : se positionner pour une croissance durable à long terme.
En clair, Microsoft cherche à protéger ses marges à l’heure où ses investissements en intelligence artificielle explosent, dépassant les 80 milliards de dollars par an.
Microsoft n’est pas un cas isolé. Plusieurs géants de la tech ont également annoncé des suppressions de postes massives en 2025. Intel, par exemple, a licencié entre 15 et 20 % de ses effectifs dans ses usines de puces. Panasonic prévoit quant à lui 10 000 départs d’ici mars prochain. Meta, Google (avec des suppressions dans les équipes Android, Chrome et Pixel), ou encore d’autres acteurs du numérique, ont tous entamé des coupes similaires.
Ces réductions d’effectifs, bien que douloureuses, sont vues par les dirigeants comme une étape nécessaire pour faire face aux transformations technologiques majeures, avec l’IA comme principal moteur. Satya Nadella, PDG de Microsoft, a exprimé sa tristesse face à ces coupes, tout en soulignant leur impact positif sur la performance financière du groupe, désormais en forte croissance.
Alors que l’automne 2025 s’annonce critique pour l’emploi dans la tech, la restructuration de Microsoft France reflète une tendance mondiale : celle d’un secteur en pleine mutation, entre réduction des coûts et réinvention technologique.