Selon les informations d’Axios, environ 600 employés vont être remerciés dans le cadre d’une réorganisation stratégique visant à concentrer les ressources de l’entreprise sur son ambitieux projet de “superintelligence”. Les salariés concernés auront toutefois la possibilité de postuler à d’autres postes au sein du groupe.
Cette décision s’inscrit dans le vaste plan de restructuration initié par Meta à la fin de l’été 2025. L’entreprise a décidé de fusionner et recentrer ses divisions IA au profit de son nouveau laboratoire, baptisé Meta Superintelligence Labs.
Objectif : développer une intelligence artificielle plus performante que le cerveau humain, censée révolutionner les services du groupe — de Facebook à WhatsApp, en passant par le métavers.
Pour y parvenir, Meta a massivement recruté ces derniers mois dans toute la Silicon Valley, notamment chez ses concurrents directs. Parmi les nouvelles recrues figurent Ruoming Pang, ancien responsable des modèles de fondation d’Apple, Tom Gunter, Mark Lee, ou encore Ke Yang, ex-responsable de la recherche web dopée à l’IA chez Apple.
Derrière ces licenciements, Meta affiche un objectif clair : réduire la bureaucratie interne et accélérer la prise de décision.
Alexandr Wang, nommé à la tête de Meta Superintelligence Labs en juin dernier, justifie cette mesure en ces termes :
“En réduisant la taille de notre équipe, nous aurons moins de discussions à mener avant de prendre une décision. Chacun gagnera ainsi en responsabilité, en influence et en impact.”
Cette stratégie rappelle celle opérée il y a quelques années avec Reality Labs, la division dédiée au métavers, déjà remaniée pour améliorer son efficacité.
Ces suppressions de postes s’ajoutent à une longue série. Depuis le début de l’année, Meta a déjà licencié plus de 3 000 employés, notamment au sein des équipes travaillant sur les technologies immersives et le métavers.
Cette nouvelle coupe témoigne de la volonté du groupe de concentrer ses moyens sur les projets jugés les plus stratégiques : l’IA générative et la superintelligence, au cœur de la vision future de Mark Zuckerberg.