Le fondateur de la start-up Bee a annoncé sur LinkedIn le rachat de son entreprise par Amazon, déclenchant aussitôt des discussions vives autour de la vie privée et de la surveillance vocale. Au cœur de cette acquisition : un bracelet connecté qui se distingue par sa capacité à écouter son utilisateur en permanence, grâce à plusieurs microphones embarqués et une intelligence artificielle embarquée.
Vendu autour de 50 dollars, ce bracelet novateur est doté :
De plusieurs micros omnidirectionnels D’un bouton de désactivation pour couper l’écoute D’une autonomie d’une semaine Et surtout, d’un système d’IA capable de synthétiser les conversations enregistrées. Vendu autour de 50 dollars, ce bracelet novateur est doté :
Selon un test publié par The Verge, l’appareil se montre particulièrement utile pour résumer des réunions, retenir des tâches exprimées oralement, ou encore produire un journal vocal du quotidien. Toutefois, il n’est pas sans faille : des hallucinations de l’IA ont été signalées, notamment dues à l’enregistrement non filtré de toutes les voix, qu’elles proviennent d’un bus, d’une télévision ou de TikTok.
Le bracelet Bee soulève naturellement des inquiétudes majeures sur la confidentialité des données et l’enregistrement passif de conversations, parfois à l’insu des interlocuteurs. Même si l’appareil inclut un bouton pour couper l’écoute, la possibilité de capter et stocker des dialogues privés reste une source d’inquiétude pour les défenseurs des droits numériques.La grande interrogation demeure : quelles sont les ambitions d’Amazon avec ce produit ?
Le géant américain pourrait envisager de fusionner les capacités de Bee avec l’écosystème Alexa, en créant une version portable d’un assistant vocal intégré à un bracelet. Une telle innovation pourrait séduire certains adeptes de la domotique… mais aussi faire frémir ceux qui redoutent une intrusion accrue de la surveillance numérique dans leur quotidien.