Après plusieurs années de développement, Amazon franchit une étape cruciale dans son projet de constellation satellitaire Kuiper. Le régulateur français des télécoms, l’Arcep, vient d’accorder au géant américain l’autorisation d’opérer en France, plaçant ainsi Kuiper en concurrence directe avec Starlink (SpaceX) et OneWeb (Eutelsat).
Annoncé en 2019 et officialisé en 2020, le projet Kuiper vise à fournir un accès Internet haut débit via une flotte de 3 236 satellites en orbite basse (environ 600 km d'altitude, légèrement plus élevé que Starlink). Pour l’instant, seuls 54 satellites ont été déployés, ce qui en fait une constellation encore en phase de déploiement.
Dans une décision publiée sur son site officiel, l’Arcep a accordé à Amazon l’usage des fréquences nécessaires pour exploiter son réseau satellitaire pendant une durée de dix ans. Cela permet à Amazon de commencer l'installation des stations au sol et de tester les liaisons nécessaires avant le lancement officiel du service.
Selon les informations communiquées jusqu’à présent, le déploiement grand public de Kuiper est prévu pour fin 2025. Toutefois, Amazon n’a pas encore dévoilé les tarifs, modalités d’abonnement ou performances techniques attendues (notamment les débits en téléchargement ou en envoi).
Avec cette autorisation, Amazon vient intensifier la compétition sur le marché français de l’Internet par satellite. Starlink, déjà actif dans l’Hexagone depuis plusieurs années, a pris une longueur d’avance en matière de couverture et de clientèle. OneWeb, soutenu par Eutelsat, se positionne également sur le créneau professionnel et gouvernemental.
Kuiper devra donc faire valoir ses atouts en matière de prix, de qualité de service et de partenariats locaux pour espérer s’imposer. Rappelons que Jeff Bezos a promis que Kuiper jouerait un rôle central dans la stratégie connectée d’Amazon, notamment en lien avec ses objets connectés et son infrastructure cloud AWS.
Annoncé en 2019 et officialisé en 2020, le projet Kuiper vise à fournir un accès Internet haut débit via une flotte de 3 236 satellites en orbite basse (environ 600 km d'altitude, légèrement plus élevé que Starlink). Pour l’instant, seuls 54 satellites ont été déployés, ce qui en fait une constellation encore en phase de déploiement.
Dans une décision publiée sur son site officiel, l’Arcep a accordé à Amazon l’usage des fréquences nécessaires pour exploiter son réseau satellitaire pendant une durée de dix ans. Cela permet à Amazon de commencer l'installation des stations au sol et de tester les liaisons nécessaires avant le lancement officiel du service.
Selon les informations communiquées jusqu’à présent, le déploiement grand public de Kuiper est prévu pour fin 2025. Toutefois, Amazon n’a pas encore dévoilé les tarifs, modalités d’abonnement ou performances techniques attendues (notamment les débits en téléchargement ou en envoi).
Avec cette autorisation, Amazon vient intensifier la compétition sur le marché français de l’Internet par satellite. Starlink, déjà actif dans l’Hexagone depuis plusieurs années, a pris une longueur d’avance en matière de couverture et de clientèle. OneWeb, soutenu par Eutelsat, se positionne également sur le créneau professionnel et gouvernemental.
Kuiper devra donc faire valoir ses atouts en matière de prix, de qualité de service et de partenariats locaux pour espérer s’imposer. Rappelons que Jeff Bezos a promis que Kuiper jouerait un rôle central dans la stratégie connectée d’Amazon, notamment en lien avec ses objets connectés et son infrastructure cloud AWS.