« Sa nomination en tant que directeur « Internet, presse, postes et utilisateurs » de l’Arcep a pris effet le 1er janvier 2023. Il succède à Loïc Duflot, dorénavant chef du service de l'économie numérique à la Direction générale des entreprises du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. » précise l’autorité dans un communiqué.Depuis 2019, Olivier Delclos était le directeur adjoint « Internet, presse, postes et utilisateurs » de l’Arcep.
« En métropole, parmi les 75,8 millions de cartes en services, 69 millions sont souscrites auprès des opérateurs de réseaux, et 6,8 millions auprès d’opérateurs virtuels (MVNO). » explique l’autorité.
« Dans le cadre du projet « Starlink », l’Arcep a pour rôle d’étudier, et d’autoriser le cas échéant, l’exploitation des fréquences déjà enregistrées à l’Union internationale des Télécommunications (UIT) au niveau spatial, sur le territoire national. » explique l’autorité.Pour rappel, Starlink est un projet d'accès à internet par satellite proposé par le constructeur aérospatial Space X, l’une des sociétés du milliardaire américain Elon Musk, et ambitionne de proposer du très haut débit partout dans le monde.
Sans surprise, l'ARCEP a attribué en fin d'après midi les licences 4G aux quatre grands opérateurs cellulaires français : Orange, SFR, Bouygues Telecom et désormais Free Mobile, dont le réseau 3G sera prochainement ouvert au grand public.
"Grâce à ces fréquences, Free Mobile va être à même de proposer ses services de téléphonie mobile à un plus grand nombre d'abonnés et de développer rapidement une offre 4G. Ces capacités permettront à Free Mobile de répondre à la demande grandissante de débit et de renforcer à terme sa dynamique d'innovations techniques et tarifaires. Free Mobile sera également à même de proposer les débits les plus élevés du marché. Le réseau en cours de déploiement par Free Mobile est d'ores et déjà compatible 4G." commente l'opérateur.
Déjà déployée dans certains pays d'Europe du Nord ou aux Etats-Unis, la 4G devrait offrir aux mobinautes des débits de plus de 10 Mb/s avec des pointes pouvant atteindre des dizaines de megabits/s, comparable aux débit d'un réseau Wifi domestique.
En France, l'ouverture des premiers réseaux 4G n'est toutefois pas attendue avant un ou deux ans.