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Pierre Garbay
CityVox lance son application iPhone. Vous attendez vous à des usages différents de ceux du site web ou d'une version mobile web ?
PG - Une part importante des utilisateurs de Cityvox utilisent nos services en situation de préparation de leurs sorties et lors de la recherche d'ides de sorties ; notre mission est de répondre à ce besoin quelque soit leur mode d'accès, qu'il soit web ou mobile. Nous nous devions donc de proposer un service mobile présentant l'ensemble des contenus et fonctionnalités disponibles sur notre site web. Si l'on ajoute cela le fait qu'une part importante des connexions aux services mobiles s'établissent depuis le domicile de l'utilisateur, en substitution des connexions depuis un ordinateur, il nous est apparu évident de couvrir les mêmes usages sur le web et le mobile.
Cependant il est évident qu'avec la géolocalisation, le mobile nous permet de proposer une recherche et des contenus de proximité de l'emplacement de l'utilisateur. Cette application pour iPhone est le reflet de notre volonté de proposer nos services aux nombreux possesseurs d'iPhones forts consommateurs de services mobiles, constituant sur le marché des mobiles celui qui nous parait être le plus mature. Cependant, nous travaillons actuellement sur un service web-mobile qui nous permettra dans un avenir très proche de nous adresser à l'ensemble des mobinautes.
Par ailleurs, et pour répondre à des attentes plus spécifiques, nous avons aussi des applications plus spécialisées comme l'application "Restos Saint-Valentin" qui propose, sur toute la France, une sélection de restaurants pour le soir de la Saint-Valentin mise jour toutes les années, ou comme l'application "Sélection Cityvox". Cette dernière, lancée en 2010, proposait une sélection de 380 restaurants de Paris les mieux notés par les internautes au cours de l'année. En 2011, dans les prochains jours, une mise jour sera disponible avec la Sélection 2011 Paris et sera accompagnée du lancement d'une déclinaison de cette application pour les villes de Bordeaux et de Marseille.
Quel regard portez vous sur des guides locaux comme Foursquare, qui misent également sur les internautes pour enrichir leur base de données ?
PG - Depuis maintenant 11 ans, Cityvox s'appuie sur les internautes pour à la fois nous indiquer leurs lieux de sorties et faire part de leurs avis sur ces lieux. Nous sommes, en quelque sorte, les précurseurs en la matière en France. Cependant, Cityvox se distingue de ses concurrents principalement sur deux aspects. Tout d'abord, Cityvox est le seul guide qui propose à ses utilisateurs l'ensemble des types de sorties en couvrant à la fois les restaurants, bars et autres lieux de sorties mais aussi le cinéma, les concerts et les spectacles allant même jusqu'à la billetterie en ligne sur ces événements. Par ailleurs, si Cityvox compte plus de 900 000 membres qui écrivent des avis, suggèrent des adresses et à ce titre, contribuent largement à nos contenus, nous disposons aussi d'une équipe éditoriale importante qui qualifie et enrichit les lieux et événements référencés, valide tous les avis publiés et propose régulièrement des sélections originales ou liées l'actualité pour répondre au besoin d'inspiration des utilisateurs.
Pour revenir à Foursquare, qui à la différence de Cityvox semble être basé sur un utilisation essentiellement mobile, nous pensons que nous ne sommes pas vraiment sur les mêmes usages. De notre point de vue, Foursquare s'apparente plus à un réseau social local dont la fonctionnalité centrale est le checkin. Notre métier consiste plus à dire aux personnes où aller que dire où ils sont. Cela dit une telle fonctionnalité pourrait trouver sa place au sein de Cityvox mais ne saurait être centrale.
Sur le mobile, quel sera votre modèle économique ? Allez vous miser sur les "bons plans" à la manière d'un Groupon ?
PG - Le modèle économique de Cityvox est un modèle économique de Media, c'est à dire de monétisation de son audience. C'est vrai pour le web et c'est vrai pour le mobile. Cette monétisation s'opère d'une part par la vente d'emplacements publicitaires classiques auprès d'annonceurs nationaux qui trouvent en Cityvox un Media performant pour toucher une audience convoitée (CSP+, jeune, urbaine...) et, d'autre part par la mise en place d'outils et de services destinés au marché de la publicité locale constitué pour bonne part par les lieux de sortie et les organisateurs des événements référencés sur Cityvox.
Pour ce qui est des Bons Plans, ils entrent dans ce cadre et sont déjà présents sur Cityvox avec des bons plans restaurants, les Citybonus, et des bons plans billetterie, mais ne constituent pas la base de notre modèle économique, à la différence de services comme Groupon ou autre Plyce.
PG - Une part importante des utilisateurs de Cityvox utilisent nos services en situation de préparation de leurs sorties et lors de la recherche d'ides de sorties ; notre mission est de répondre à ce besoin quelque soit leur mode d'accès, qu'il soit web ou mobile. Nous nous devions donc de proposer un service mobile présentant l'ensemble des contenus et fonctionnalités disponibles sur notre site web. Si l'on ajoute cela le fait qu'une part importante des connexions aux services mobiles s'établissent depuis le domicile de l'utilisateur, en substitution des connexions depuis un ordinateur, il nous est apparu évident de couvrir les mêmes usages sur le web et le mobile.
Cependant il est évident qu'avec la géolocalisation, le mobile nous permet de proposer une recherche et des contenus de proximité de l'emplacement de l'utilisateur. Cette application pour iPhone est le reflet de notre volonté de proposer nos services aux nombreux possesseurs d'iPhones forts consommateurs de services mobiles, constituant sur le marché des mobiles celui qui nous parait être le plus mature. Cependant, nous travaillons actuellement sur un service web-mobile qui nous permettra dans un avenir très proche de nous adresser à l'ensemble des mobinautes.
Par ailleurs, et pour répondre à des attentes plus spécifiques, nous avons aussi des applications plus spécialisées comme l'application "Restos Saint-Valentin" qui propose, sur toute la France, une sélection de restaurants pour le soir de la Saint-Valentin mise jour toutes les années, ou comme l'application "Sélection Cityvox". Cette dernière, lancée en 2010, proposait une sélection de 380 restaurants de Paris les mieux notés par les internautes au cours de l'année. En 2011, dans les prochains jours, une mise jour sera disponible avec la Sélection 2011 Paris et sera accompagnée du lancement d'une déclinaison de cette application pour les villes de Bordeaux et de Marseille.
Quel regard portez vous sur des guides locaux comme Foursquare, qui misent également sur les internautes pour enrichir leur base de données ?
PG - Depuis maintenant 11 ans, Cityvox s'appuie sur les internautes pour à la fois nous indiquer leurs lieux de sorties et faire part de leurs avis sur ces lieux. Nous sommes, en quelque sorte, les précurseurs en la matière en France. Cependant, Cityvox se distingue de ses concurrents principalement sur deux aspects. Tout d'abord, Cityvox est le seul guide qui propose à ses utilisateurs l'ensemble des types de sorties en couvrant à la fois les restaurants, bars et autres lieux de sorties mais aussi le cinéma, les concerts et les spectacles allant même jusqu'à la billetterie en ligne sur ces événements. Par ailleurs, si Cityvox compte plus de 900 000 membres qui écrivent des avis, suggèrent des adresses et à ce titre, contribuent largement à nos contenus, nous disposons aussi d'une équipe éditoriale importante qui qualifie et enrichit les lieux et événements référencés, valide tous les avis publiés et propose régulièrement des sélections originales ou liées l'actualité pour répondre au besoin d'inspiration des utilisateurs.
Pour revenir à Foursquare, qui à la différence de Cityvox semble être basé sur un utilisation essentiellement mobile, nous pensons que nous ne sommes pas vraiment sur les mêmes usages. De notre point de vue, Foursquare s'apparente plus à un réseau social local dont la fonctionnalité centrale est le checkin. Notre métier consiste plus à dire aux personnes où aller que dire où ils sont. Cela dit une telle fonctionnalité pourrait trouver sa place au sein de Cityvox mais ne saurait être centrale.
Sur le mobile, quel sera votre modèle économique ? Allez vous miser sur les "bons plans" à la manière d'un Groupon ?
PG - Le modèle économique de Cityvox est un modèle économique de Media, c'est à dire de monétisation de son audience. C'est vrai pour le web et c'est vrai pour le mobile. Cette monétisation s'opère d'une part par la vente d'emplacements publicitaires classiques auprès d'annonceurs nationaux qui trouvent en Cityvox un Media performant pour toucher une audience convoitée (CSP+, jeune, urbaine...) et, d'autre part par la mise en place d'outils et de services destinés au marché de la publicité locale constitué pour bonne part par les lieux de sortie et les organisateurs des événements référencés sur Cityvox.
Pour ce qui est des Bons Plans, ils entrent dans ce cadre et sont déjà présents sur Cityvox avec des bons plans restaurants, les Citybonus, et des bons plans billetterie, mais ne constituent pas la base de notre modèle économique, à la différence de services comme Groupon ou autre Plyce.
Cécile Petitgand, Data Lama : «Il faut un modèle de gouvernance inclusive et éthique des données »
