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Facebook ne vérifiera plus ce que dit Trump


Petite journée d'actu technologique, ce sont les jours où les journalistes tech philosophent. Néanmoins j'ai repéré pour toi un mémo fuité de chez Meta qui donne les consignes de modération pour le candidat Trump. La NPR rappelle les grands jalons qui ont fait de Twitter la plateforme préférée pour le partage d'idées, mais ça c'était avant. L'Arcom monte au créneau et se rappelle au bon souvenir d'Elon Musk. Wired m'a sans doute entendu réfléchir hier (Hahaha) et se demande si Twitter sera remplacé par les utilisateurs ou simplement son objet va-t-il disparaître. Youtube publie un slideshow de 67 pages pour aider à définir les bonnes pratiques de podcast sur sa plateforme. Et pour rester sur le même thème, on se penche pour finir sur la nouvelle option de noise gate de Anchor.



Factcheck oui, mais sans Donald

Selon Developpez.com qui rapporte l'information de CNN (publiée le 15 novembre dernier), un mémo interne de Meta a fuité, expliquant qu'en tant que candidat à la présidence pour la prochaine élection américaine en 2024, Trump peut désormais bénéficier d'une exemption de vérification des faits postés sur la plateforme, dérogation que l'entreprise accorde à tous les politiciens en lice pour les présidentielles sur ses plateformes Facebook et Instagram. 
​Notre approche est fondée sur la croyance fondamentale de Facebook en la liberté d'expression, le respect du processus démocratique et la conviction que, surtout dans les démocraties matures où la presse est libre, le discours politique est le discours le plus scruté qui soit. De manière tout aussi critique, en limitant le discours politique, les gens seraient moins informés de ce que disent leurs élus et les politiciens seraient moins responsables de leurs paroles. [...]

Décidément, entre le retour sur Twitter et la possibilité de désinformer sur chacun des géants du web, le boulevard se regoudronne sous les roues du hummer de l'ancien président

Si twitter était conté

Que l'entreprise Twitter survive ou non au chaos actuel, l'histoire du tweet montre à quel point la plateforme est importante depuis que son cofondateur Jack Dorsey a transmis le tout premier message le 21 mars 2006.

Au fil des années, Twitter a contribué à amplifier ou mettre en lumière une série de mouvements sociaux et de causes politiques à travers le monde: du Printemps arabe aux manifestations actuelles pour les droits de l'homme en Iran, en passant par #BlackLivesMatter et #MeToo. Il a également servi de porte-voix aux paroles présidentielles américaines pour le meilleur et pour le pire. 

C'est un regard analytique, que porte la NPR, sur ces 16 années de Twitter jusqu'au rachat par Elon Musk. L'occasion de se rendre compte que si le réseau social à l'oiseau bleu n'est pas le plus populaire du monde, il est certainement celui qui restera le plus associé aux changements sociétaux de ces 20 dernières années. 

L'Arcom joue les gendarmes

L'autorité de régulation du secteur de la communication numérique en France, ex-Arcep /CSA renommée ARCOM a exprimé à l'entreprise Twitter sa "vive inquiétude" sur les aléas de la restructuration de l'entreprise, depuis son rachat par Elon Musk.

L'arcom s'interroge aussi sur sa capacité à honorer ses obligations légales envers la France, notamment sur la lutte contre la haine en ligne. Dans une lettre datée du 18 novembre, l'autoristé évoque son inquiétude sur "la capacité de Twitter à maintenir un environnement sûr pour les utilisateurs de son service". Elle aurait demandé au PDG sud Africain de préciser "au plus tard le 24 novembre" qu'elle est "en mesure de faire face aux obligations que la loi lui impose et de lui faire part de l'évolution à brève échéance des moyens humains et technologiques consacrés au respect de ces obligations".

L'Arcom tente de faire respecter par Twitter la loi de 2018 sur la manipulation de l'information, qui l'oblige à coopérer avec les autorités en fixant des contraintes de moyens et de transparence en la matière.

Rien ne remplacera Twitter

Le magazine Wired relate dans un article payant la réflexion que je portais aussi hier et avant-hier. Si Twitter devait finir par mourir, mourrait-il tout à fait? Serait-il remplacé?  Ou seulement en partie?

 Les actions de Musk ont suscité de nombreuses spéculations selon lesquelles Twitter cessera bientôt d'exister, en raison d'une faillite, d'une défaillance technique ou d'une combinaison des deux. Et si l'avenir de la plateforme est effectivement  incertain, sa situation actuelle porte à l'extrême une des règles de LesInternets : tout est en constante évolution.

Nous sommes volatils dans notre utilisation des plateformes, passant de l'une à l'autre parfois à l'insu de notre plein gré comme disait l'autre. Et nos efforts pour remplacer ce que nous avons laissé derrière nous ne sont jamais entièrement couronnés de succès.

Que nous bricolions une existence post-Twitter à travers une série de serveurs Mastodon, d'identité Tumblr et Discord ou que nous transférions nos publications professionnelles sur LinkedIn, aucune combinaison ne remplacera complètement Twitter en tant que produit unifié répondant à tous les besoins ainsi splittés

La valeur dérivée du dégroupage d'un produit (mettons pour twitter la messagerie DM, le flux d'info, la plateforme de micro postage de tous les médias, le diffuseur de contenus portés vers des sites...) puis de son re-groupage, réside souvent dans l'élimination des composants les moins rentables de l'offre groupée initale, qui sont par nature incapables de se maintenir en tant que produits indépendants et non rassemblés : seuls les composants les plus rentables sont alors recombinés ailleurs. Le marché ne comble pas toujours tout le vide laissé par un produit qui disparaît ou est délaissé. A plus forte raison quand, comme pour twitter, les investisseurs connaissent déjà la capacité de rentabilité de l'outil total. 

Wired analyse les effets de ce "1 de perdu 10 de retrouvés" appliqués à nos usages tech
 

Youtube vise Spotify ?

Un guide officiel "Podcasting on YouTube" a été publié avec les meilleures pratiques.

Les site 9 to 5 google se pose en passeur de ce diaporama de 67 pages  divisé en trois copieuses sections de conseils assez détaillés pout utiliser au mieux les opportunités de Youtbue pour diffuser des podcasts. 

D'emblée, YouTube précise que "ces meilleures pratiques sont des conseils pour vous guider que nous avons recueillis à partir de ce qui a fonctionné précédemment sur la plateforme, mais elles ne sont pas une garantie de succès."

Impossible de savoir réellement à la lecture des slides, si les conseils s'appliquent au podcast diffusés vidéo/son sur Youtube ou si la marque a en tête la seule expérience via Youtube music. 

Intéressante analyse en tous cas, par le propriétaire des lieux, des best practices de sa plateforme. 

NoiseGate à la volée chez Spotify

Spotify s'appuie sur sa solution de création de podcast : Anchor, pour proposer l'amélioration automatique, via une simple option dans son app, du son de la parole enregistrée. 

La vidéo Dailymotion citée par Mac4Ever montre de manière assez bluffante comment enregistré à la mano, dans la rue, le son du podcast final diffusé sur spotify via Anchor par le podcasteur, peut bénéficier d'une réduction de bruit intelligente laissant accroire que le podcast a été enregistré en studio.

Pour moi qui glaère toujours avec l'enregistrement de mes podcasts via Anchor, en fin de journée sur mon temps libre, cette option peut s'avérer une bonne solution pour enregistrer de n'importe où . A tester, assurément

Voilà c'est environ tout pour aujourd'hui, 
J'espère que je t'ai appris au moins une chose que tu ne savais pas encore. 

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Le podcast


Denis Verloes
Chef de projet web et mobile en agence et chez l’annonceur, depuis 2001. Développement de concepts... En savoir plus sur cet auteur

Mercredi 23 Novembre 2022


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